Le reggaeman guinéen Takana Zion a offert une prestation mémorable lors de la 17e édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), actuellement en cours à Abidjan. Pendant une heure, l’artiste a tenu en haleine un public conquis, démontrant une fois de plus l’étendue de son talent et l’intensité de sa présence scénique.
Dès son entrée sur scène, l’ambiance a radicalement changé. Takana Zion a su installer un climat à la fois électrique et profondément engagé. Ses titres, mêlant reggae roots, spiritualité rasta et revendications sociales, ont immédiatement trouvé un écho dans une foule dense et réceptive. Mohamed Mouctar Soumah a déroulé sa riche discographie sans relâche, avec une énergie constante, soutenue par un groupe parfaitement rodé.
La voix puissante de Takana, sa gestuelle assurée et son interaction permanente avec le public ont transformé ce concert en un véritable moment de communion. Véritable bête de scène, le reggaeman guinéen a imposé son charisme du début à la fin, sans jamais relâcher l’attention de son auditoire.
Au-delà de la performance musicale, Takana Zion a également livré plusieurs messages forts, appelant à l’unité africaine, à la paix et à la justice sociale. Des valeurs qui résonnent pleinement avec l’esprit du FEMUA : un rendez-vous incontournable des musiques urbaines africaines, mais aussi un espace d’expression privilégié pour les artistes engagés.
Avec cette prestation, Takana Zion a prouvé une fois de plus qu’il demeure l’une des voix majeures du reggae africain. Et à Abidjan, il a confirmé qu’il n’a rien perdu de sa puissance, ni de sa capacité à rassembler par la musique.