Ce jeudi 27 février 2025, aux environs de 11 heures, la police a été informée de la présence d’un corps, à Coléah, commune de Matam, sur la corniche sud. Aussitôt, une équipe de la police et de la gendarmerie a été déployée sur les lieux, pour faire le constat.
Selon nos informations, il s’agit d’un jeune qui serait âgé d’une trentaine d’années et avait pour activité, le ramassage des sachets vides, d’eau minérale. « C’est entre 10h-11h qu’on a été joint au téléphone pour nous annoncer la découverte d’un corps sans vie. Une fois sur les lieux, d’après les renseignements qu’on a reçus, le défunt était en train de ramasser les sachets plastiques devant le chantier. C’est là qu’il a trébuché et il est tombé. Les riverains qui sont là sont venus au secours pour le prendre et l’ont mis à côté. C’est ainsi qu’il a rendu l’âme », a expliqué le Commissaire principal Aboubacar Diallo, Chef de section de police judiciaire au commissariat urbain de police de Mafanco.
Sur place, le corps n’a pas pu être identifié mais des enquêtes ont été ouvertes pour son identification. « Lorsqu’on est arrivé sur les lieux, suite aux renseignements reçus, il paraît qu’il s’appelle Amara Keïta. Il est de nationalité guinéenne. Mais il est connu sous le prénom d’Amara. Comme il faisait partie des gens qui ramassent les sachets plastiques, on a envoyé une équipe à Madina où il y a beaucoup de ramasseurs. Ils ont une équipe à ce niveau. On attend cette équipe pour qu’elle puisse nous dire si elle connaît le jeune. Pour le moment, on attend que cela aboutisse, parce qu’il faut que nous sachions de qui il s’agit. Certains disent Léonais, d’autres disent Guinéen. C’est à partir de ces renseignements qu’on pourra savoir s’il s’agit d’un de nos compatriotes ou pas. Donc on est dans l’attente pour cela », a-t-il dit.
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De quoi est-il mort ?
Le corps a été pris en charge et transporté à la morgue du CHU de Donka, afin de procéder aux examens nécessaires. « Nous allons transporter le corps au CHU de Donka au niveau du médecin légiste qui va examiner les causes de son décès. En principe, nous sommes des criminologues. C’est le corps et son environnement qui nous intéressent le mieux. Nous avons examiné parfaitement bien le corps. Il n’y a aucune trace de violence et nous ne trouvons aucun indice. Nous ne pouvons dire qu’il a été agressé ou quoi », a précisé le Colonel N’diaye, responsable de la police technique et scientifique.
