Après avoir à peine prêté serment comme le 47ème président des Etats-Unis, dans une cérémonie qui a été transmise en direct, sur tous les réseaux d’information tant aux Etats-Unis qu’à travers le monde, Donald J Trump a annoncé une série de décrets qui prendront immédiatement effet.
Comme on s’y attendait, l’immigration vient en force, renversant la politique tolérante de l’ancien président Biden. « J’enverais des troupes à la fronièere sud pour mettre fin à cette invasion désastreuse de notre pays » a déclaré Donald Trump, sous les applaudissements de l’audience acquise à sa cause.
Plusieurs milliers de Guinéens sont entrés aux USA comme demandeurs d’asile, fuyant la persécution dans leur pays, par la frontière mexicaine via le Nicaragua.
Avec ce décret, les demandeurs d’asile ne seront plus automatiquement admis sur le territoire américain et devront attendre au Mexique, jusqu’à ce qu’une décision soit prise. Ce qui peut prendre des années. Une méthode utilisée par l’Australie, depuis des décennies. Tout porte à croire que ceux qui sont déjà sur le territoire américain ne sont pas menacés, sauf s’ils sont impliqués dans de la criminalité ou font l’objet d’obligation de quitter le territoire.
Trump a aussi promis de mettre fin aux « classifications raciales » omiprésentes aux Etats-Unis et qui parfois favorisent les Guinéens classés dans la catégorie d’Afro américains qui leur donne droit à des programmes spécifiquement conçus pour aider les couches historiquement défavorisées, comme les Noirs. Ces programmes appelés « affirmative action » sont contestés par les conservateurs qui estiment être discriminatoires envers les Américains, d’origine européenne.
Crédit photo National Archives and Records Administration