La 12ème Journée africaine des frontières a été célébrée ce mardi 07 juin à Lola, préfecture du sud-est de la Guinée, en présence de l’ambassadeur de l’Allemagne en Guinée, accompagné des cadres du bureau des frontières, les autorités régionales, préfectorales ainsi que les partenaires au développement, a-t-on constaté sur place.
Cette journée a été célébrée sous le thème « le développement social des frontières, à travers la ratification et la mise œuvre de la charte l’UA », sur la coopération transfrontalière dite convention de Niamey.

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Rappelant que dans la préfecture de Lola, ils sont confrontés aux préoccupations internes comme la forêt de N’Déré, le problème de Gbèyaba, dans la sous-préfecture de Gueasso et autres.
Selon le gouverneur de la région forestière, Mohamed Lamine Keita, «nous célébrons ce jour 7 juin la fête de la frontière Africaine. Cette fête n’est pas gratuite, c’est justement pour créer un rapprochement entre les peuples et ça rentre dans le développement économique et humain des peuples. C’est le lieu pour moi de féliciter la population de Lola, pour la cohésion sociale, la cohabitation entre les deux frontières qui existent à Lola et ses pays voisins », a-t-il souligné.
Quant à son excellence M. l’ambassadeur d’Allemagne en Guinée, Ulrich Meier-Tesch, il a dit ceci: «je voudrais féliciter la Guinée pour les résultats probants atteints en matière de coopération transfrontalière dans ces deux dernières années. C’est la délimitation, la démarcation, la gestion intégrée des espaces frontaliers et le renforcement des capacités des acteurs que vous êtes, qui sont surtout à saluer. Mesdames et messieurs cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée africaine des frontières célébrées chaque 7 juin, dont l’objet est de contribuer le rapprochement des peuples à travers une vraie intégration par les frontières.
Ça me donne l’occasion de parler l’expérience en Europe, en Allemagne et mon expérience personnelle, parce que quand j’étais jeune pour aller en vacances en Espagne, il fallait traverser quatre frontières.
Chaque frontière, il y avait des bouchons, tout le monde attendait le contrôle, le contrôle des passeports, la fouille des voitures et aujourd’hui je prends la voiture je prends l’essence, il n’y a plus de contrôle, le monde s’entend, tout le monde a confiance. ça ne veut pas dire qu’il y a l’insécurité. Les frontières sont importantes, car ça donne un sentiment de sécurité et ça montre où l’autorité s’arrête, et où l’autorité de l’autre pays commence, mais l’idéal est que les gens vivent des deux côtés sans être inquiété.
Je souhaite que le travail de coopération transfrontalière de la Guinée avec ses voisins se porte le mieux possible », a déclaré le diplomate.
Ça me donne l’occasion de parler l’expérience en Europe, en Allemagne et mon expérience personnelle, parce que quand j’étais jeune pour aller en vacances en Espagne, il fallait traverser quatre frontières.
Chaque frontière, il y avait des bouchons, tout le monde attendait le contrôle, le contrôle des passeports, la fouille des voitures et aujourd’hui je prends la voiture je prends l’essence, il n’y a plus de contrôle, le monde s’entend, tout le monde a confiance. ça ne veut pas dire qu’il y a l’insécurité. Les frontières sont importantes, car ça donne un sentiment de sécurité et ça montre où l’autorité s’arrête, et où l’autorité de l’autre pays commence, mais l’idéal est que les gens vivent des deux côtés sans être inquiété.
Je souhaite que le travail de coopération transfrontalière de la Guinée avec ses voisins se porte le mieux possible », a déclaré le diplomate.
Il a aussi rappelé que le partenariat entre la Guinée et la coopération Allemande GIZ en matière de frontière depuis 2017, a permis la mise en place de la commission nationale des frontières, le déclenchement du processus, de la délimitation et de la démarcation des frontières entre la Guinée et ses voisins. Et la signature des deux accords de coopération transfrontalière notamment avec le Mali et la Côte d’Ivoire.Pour finir, il a exprimé le vœu que les femmes au long des deux frontalières doivent être appuyées, pour assurer leurs financements et de devenir autonome.