Au regard du parc automobile de notre pays, cette image n’est pas pour étonner ou rebuter. Des camions, semblables à celui qu’on voit ici, à l’image, on en remarque bien qui roulent encore, cahin-caha, le long de nos rues et ruelles. Surtout dans les périphéries de la capitale. Ils ne sont plus nombreux aujourd’hui. Les derniers survivants du genre sont réduits à dispatcher le charbon de bois dans les points de vente, où les ménagères affluent tous les jours, pour se fournir en produit destiné à faire bouillir la marmite. Ces vieux camions viennent des zones rurales où le charbon de bois est encore récolté. Leurs circuits sont bien souvent, jalonnés de ‘’soucis’’ qu’ils causent à la circulation urbaine. Il arrive qu’ils tombent en panne, par endroits et bloquent le passage à tout véhicule: pleine chaussée, carrefour, virage, descente, pont, sommet de côte, etc. Le plus souvent, pour cause de vétusté. Ne parlons pas de défaut de visite technique. Ce serait comme dire qu’ils y sont astreints ! Parfois, aussi, ils ne réussissent pas à franchir certaines zones. Dans ce cas précis, l’image ici affichée, nous sert d’illustration.
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On voit ce gros et vieux camion, la ‘’tête’’ sortie sur la route et les roues arrières, gauche, enfoncées dans le caniveau, dont il a manqué les dalots de franchissement. il est alors bloqué. Le passage est fermé à la circulation, du moins, pendant un certain temps. Serait-ce dû à une fausse manœuvre ? Tout porte à le croire. Mais, ne soyons pas surpris que, pour expliquer la situation, le raccourci soit tout trouvé. Au lieu de parler du chauffeur qui a fait une fausse manœuvre, on s’en prend plutôt, au véhicule. C’est plus facile. On brode rapidement, pour jeter la pierre: « tu vois, ce vieux camion là ! C’est un ‘’Zil’’. Une marque de l’époque soviétique, fabriquée depuis les années 60-70. Il est certain qu’on ne produit plus de tels camions, en Russie. » A partir de là, la conclusion est sans appel: « ces véhicules ne sont pas bons. Ils ne doivent plus rouler.» Peut-être bien qu’ils ont raison, ceux qui avancent ce genre d’arguments. Quoique d’autres ont de quoi leur opposer certaines réserves. Nous y reviendrons, dans notre prochaine livraison. Un vrai débat, on vous promet !