À cinq jours de la tenue de l’élection présidentielle du 28 décembre, la Direction Générale des Élections (DGE) a organisé, ce mardi 23 décembre 2025, une session d’orientation et d’information à l’intention des observateurs électoraux accrédités.
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La rencontre a réuni des représentants de la CEDEAO, de l’Union européenne, du Système des Nations unies, de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), du Parlement africain, du Consortium de l’observation domestique, ainsi que plusieurs ONG et associations africaines et sous-régionales.Selon la Directrice générale des élections, cette session visait trois objectifs majeurs : permettre aux observateurs de s’approprier le cadre juridique et réglementaire de l’élection présidentielle du 28 décembre ; mieux comprendre leurs rôles, droits et obligations conformément aux standards internationaux d’observation électorale ; et assimiler les règles applicables au vote ainsi qu’à la procédure de centralisation des résultats.
Prenant la parole à l’ouverture des travaux, Djénabou Touré est revenue sur les actions menées par la DGE depuis le début de la transition. « Nous voilà au terme de ces quatre années de transition avec une nouvelle constitution, un nouveau code électoral, mais également un agenda bien agencé et qui a suivi son cours normal pour nous amener à la mise en place de la première et la plus importante institution politique de notre pays, le président de la République. Nous avons travaillé avec l’ensemble des organisations de la société civile à travers des conventions. Nous avons également essayé d’impliquer l’ensemble des médias. A travers les associations professionnelles, mais également les médias publics, tous faits sur la base de conventions avec un accompagnement financier pour leur permettre de faire leur travail en bonne et due forme », a-t-elle expliqué.La Directrice générale des élections a également dévoilé le nombre d’observateurs déployés pour ce scrutin : « La Direction générale a essayé de travailler de façon modernisée en mettant une plateforme en place pour permettre à toutes les institutions désireuses de participer à l’observation de ce scrutin de pouvoir faire la soumission sans se déplacer dans notre pays. Au terme de ce processus, nous avons pu accréditer 10.000 observateurs issus d’une centaine d’organisations et institutions qui vont être déployés aux 23.662 bureaux de vote sur le territoire national », a annoncé Djénabou Touré.
Abordant les règles de conduite à observer avant, pendant et après le scrutin, la patronne de la DGE a insisté sur la nécessité du respect strict du rôle des observateurs :
« La réussite des activités d’observation nécessite le respect d’un certain nombre de règles essentielles, principalement le professionnalisme, comprendre et rester dans son rôle d’observateur et être objectif des faits et rien que des faits. La neutralité, éviter toute action partisane et ne jamais intervenir dans le vote. Respecter les limites territoriales de nos accréditations afin de permettre une couverture optimale de tous les centres et bureaux de vote par les observateurs », a-t-elle rappelé.
C’est « sous ces mots plein d’espoir et avec une prière que je formule pour la paix, l’équité sociale mais également la retenue du scrutin » que Djénabou Touré a officiellement déclaré ouverte la session d’orientation et d’information des observateurs électoraux.
La rencontre a pris fin par la remise des kits, badges et accréditations aux observateurs appelés à suivre le déroulement du scrutin présidentiel sur l’ensemble du territoire national.
