Les chenilles légionnaires d’automne (spodoptera frugiperda) et les fourmis rouges envahissent les champs de maïs et les bas-fonds dans la préfecture de Lola, de quoi affecter les paysans, même si récemment, une équipe de la direction régionale pour la protection des végétaux était venue pulvériser certains champs, dans la région de N’Zérékoré, notamment à Yomou et Lola, a-t-on appris sur place.
Les chenilles sont des ravageurs du maïs. Parlant de la reproduction des chenilles légionnaires d’automne, la directrice préfectorale de la protection des végétaux affirme que « les chenilles légionnaires se déplacent et se nourrissent de la feuille des maïs. Ces insectes possèdent en effet des qualités qui les rendent particulièrement difficiles à contrôler. Ils volent, se reproduisent en masse et leurs larves peuvent se nourrir d’une grande variété de plantes. Ils se développent et résistent aux pesticides. Ce qui rend le traitement difficile. Les chenilles légionnaires d’automne sont récurrentes dans la préfecture, si la pluie se fait rare, mais s’il y a une irruption de la pluie ou bien un arrêt prolongé, ils attaquent les champs, les eaux qui restent dans les nœuds et les bourgeons tuent les chenilles.
Les chenilles pondent des œufs à l’intérieur des bourgeons, c’est pourquoi la culture du maïs est attaquée par les chenilles, légionnaires d’automne. Les chenilles légionnaires sont à éradiquer et à traiter malgré les aides du gouvernement et les partenaires comme la FAO après le traitement, ils réapparaissent dans les champs. En plus de ça, il y a les couturières qui coupent les pieds de riz dans les bas-fonds non inondés. Les mouches qui piquent les oranges tout ça, ce sont des problèmes. »
Les chenilles pondent des œufs à l’intérieur des bourgeons, c’est pourquoi la culture du maïs est attaquée par les chenilles, légionnaires d’automne. Les chenilles légionnaires sont à éradiquer et à traiter malgré les aides du gouvernement et les partenaires comme la FAO après le traitement, ils réapparaissent dans les champs. En plus de ça, il y a les couturières qui coupent les pieds de riz dans les bas-fonds non inondés. Les mouches qui piquent les oranges tout ça, ce sont des problèmes. »
Parlant de la fourmi rouge, la directrice préfectorale de la protection des végétaux, Mme Laila affirme qu’une campagne de pulvérisation d’essai a été effectuée à Kokota. Et le résultat de la pulvérisation du bas-fond est très concluant. « La population me demande si ce produit est disponible sur le marché local. À cause des résultats, le bénéficiaire m’a dit depuis que nous sommes quittés là-bas, qu’il n’a jamais vu aucune fourmi rouge dans son bas-fond. Le département de l’Agriculture est en train de prendre toutes les dispositions pour une solution rapide et durable. Vraiment, les nouvelles autorités sont en train de prendre toutes les dispositions pour assister le monde paysan. On a été alertés sur la présence des fourmis rouges depuis des années dans la sous-préfecture de Bossou en première position, après la commune de Lola et la sous-préfecture de Kokota. Mais cette année, nous avons bénéficié des produits pour pulvériser les bas-fonds », a rassuré Mme la directrice.
Selon notre interlocutrice, »le problème des fourmis rouges est un problème de santé publique auquel les autorités devraient s’attaquer. Cette situation est une grande préoccupation des paysans qui sont attaqués par des fourmis rouges, qui les empêchent de travailler dans les bas-fonds. Quand elle vous pique, ça provoque la fièvre, les maux de tête, le vomissement aussi l’avortement chez la femme enceinte.
Mais nous félicitons le président colonel Mamadi Doumbouya et son gouvernement ainsi que le ministre de l’Agriculture pour cette belle initiative de pulvérisation des bas-fonds contre les fourmis rouges. Nous avons envoyé toutes les informations à notre département qui serait en train de prendre des dispositions pour éradiquer ces fléau », a -t-il conclu.
Mais nous félicitons le président colonel Mamadi Doumbouya et son gouvernement ainsi que le ministre de l’Agriculture pour cette belle initiative de pulvérisation des bas-fonds contre les fourmis rouges. Nous avons envoyé toutes les informations à notre département qui serait en train de prendre des dispositions pour éradiquer ces fléau », a -t-il conclu.