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Le 9 février, 1h50 du matin, à l’aéroport Tianhe de Wuhan. Une quarantaine de vols charters se sont successivement atterris, amenant encore des équipes médicales. Alors quand le dernier appareil s’est posé à sol, il était déjà 23h50. Ces équipes médicales au nombre d’environ 6 000 personnes sont d’origine de 10 différentes provinces Chinoises, déterminées d’apporter leur aide à Hubei. C’est le jour où l’aéroport Tianhe accueillit le plus de personnels médicaux depuis le début de l’épidémie.
La huitième équipe médicale envoyée par la province du Shandong en fait partie. Dans cette équipe, 303 personnels médicaux de 153 hôpitaux de la province travailleront dans un hôpital de fortune à Wuhan. « Les patients à l’hôpital de fortune ont des synptômes légers. Mais en raison du grand nombre, on est confrontés à de grands défis pour les contrôler. » Lv Yongtao, chef de l’équipe, a demandé ses homologues de faire une attention particulière.
À l’heure actuelle, près de 20 000 personnels médicaux ont été envoyés à Wuhan et dans d’autres villes du Hubei pour assurer les traitements médicaux. Ces « combattants en blanc », de véritables élites, tiennent ferme à leur poste assez « dangereux ».
Au niveau national, Wuhan est la priorité absolue de la prévention et du contrôle de l’épidémie. Cependant, les cas confirmés ont augmenté dans les villes environnantes de Wuhan où les ressources médicales se trouvent rarifiées et que des appels de secours ont été lancés.
Le 7 février, une conférence de presse a été tenu dans le mécanisme en charge du coronavirus sous l’égide du Conseil des affaires d’État de Chine. En réponse au déséquilibre entre les ressources médicales et les besoins des patients de la province du Hubei, la Commission nationale de la sant a décidé de soutenir chacune des 16 villes du Hubei (sans compter Wuhan le chef-lieu) par une province responsable. Avec ce « soutien ciblé » mobilisant le pays tout entier, la Chine peut soulager la pression du Hubei, adapter les besoins urgents et freiner la propagation de l’épidémie plus rapidement. De cette façon, les 16 villes du Hubei vont améliorer rapidement leurs capacités d’accueil.
« Hubei, n’ayez pas peur, Guizhou est là ! » « Merci au Sichuan. Une fois l’épidémie passée, régalons-nous des fondues (chinoises) » De tels messages de solidarité surgissent énormément entre les interrnautes du Hubei et des provinces aidant.
Depuis longtemps déjà, les Chinois n’ignorent plus rien du « soutien ciblé ». Après le tremblement de terre de Wenchuan, toute la Chine s’est mobilisée rapidement pour aider la reconstruction sur les ruines. Dans la lutte contre la pauvreté, il existe à la fois une coopération entre les régions de l’est et de l’oiest et des soutiens à toute échelle des authorités chinoises aux populations fragilisées. Y compris des aides humaine, financière et matérielle.
L’histoire prouve que ce mécanisme de soutien est efficace. Sa création nécessite la solidarité nationale et témoigne la gouvernance performante de la Chine. La collectivité, forte de relever les grands défis au moment curcial, est justement l’un des atouts importants du système chinois. Aujourd’hui face à l’épidémie, elle est également une arme « magique » pour gagner la bataille.
Avec cette épidémie en constante évolution, toute la Chine s’engage dans ce combat de prévention et de contrôle. Dans une « guerre » où la défaite est inacceptable, la Chine est en train de redoubler d’efforts. Elle est sûre que la victoire ne sera pas loin.