L’implication des religieux sous l’égide du préfet de Siguiri a permis la libération ce vendredi 27 août d’une quarantaine de personnes parmi les gens qui ont été interpellés lors des violences à Foulata (une localité de la sous-préfecture de Maléah qui s’était récemment soulevée contre la SAG qu’elle accuse de n’avoir pas respecter ses engagements à son endroit.)
Selon une source proche du dossier, 41 personnes sont relaxées sur les 62 mises aux arrêts.
« Il y a 41 personnes relaxées sur 62. Au nombre des villageois encore emprisonnés, figure le doyen de Foulata et d’autres seraient malades. Une médiation est en cours afin de mettre fin à cette crise, » nous confie notre interlocuteur.
Joint par notre rédaction, Karamo Siaka Camara, conseiller à la ligue islamique préfectorale et médiateur dans la crise, a fait le point de la situation : « depuis le premier jour, nous avons mené avec le préfet de Siguiri, des démarches pour la libération des personnes interpellées. Nous sommes en train de poursuivre la médiation pour que cette crise puisse prendre fin et que la relation communautaire et le bon voisinage soient renforcés entre la SAG et Foulata. »
En attendant, les députés de Siguiri Balla Camara et Cheikh Fantamady Camara sont en train de leur côté mettre les bouchées doubles pour tenter d’aplanir le différend en la SAG et les autorités de la sous-préfecture de Maléah dont relève le district de Foulata.