He Yin
Avec l’éruption de la pneumonie provoquée par le nouveau coronavirus, nous parvient la sauvegarde du destin commun de l’humanité. Il s’agit non seulement d’une lutte contre le virus, mais aussi pour sauvegarder l’esprit humain. Les gens en prennent conscience. Cette bataille met à l’épreuve nos connaissaces scientifique et nos capacités de protéger la santé humaine. Devant elle, nous nous demandons si l’être humain a assez de force pour se protéger des vents et des tempêtes en temps de crise.
Evidemment, de nombreux défis et obstacles restent à surmonter pour vaincre un nouveau virus inconnu. Pour que la raison domine sur la panique, il est nécessaire de s’attaquer aux racines et de corriger les erreurs. Il faut en particulier se méfier de toutes sortes de fausses informations. Des théories complotistes et des actes discriminatoires contre les gens d’origine asiatique empestent les réseaux sociaux. La panique et la discrimination ont-elles raison de s’imposer sur le respect, l’égalité, l’ouverture et l’inclusivité prônée par l’humanité ? La réponse est évidente.
Les organisations internationales telles que l’ONU et l’OMS appellent à l’unité et non à la stigmatisation. Les leaders de nombreux pays ont réagi en demandant à « ne pas laisser la panique nous infecter comme un virus » et en prônant que « le virus ne fait pas la distinction entre les races et nationalités » et que « les êtres humains ne sont pas des virus, la xénophobie en est un ». Les peuples du monde chosissent de s’unir avec le peuple chinois. Ils sont soulagés que le courant dominant est la solidarité et la sympathie. La vérité reste là. « Le bon goût de la soupe se trouve dans la fusion de différents arômes alors que les intérêts communs se cachent derrière les soutiens mutuels. »
Il est facile de clarifier et de réfuter les rumeurs, les théories complotistes et les paroles discriminatoires. Après tout, les rumeurs sont tellement vulnérables face à des argumentations scientifiques. Les théories du complot ont des défauts évidents et les pratiques discriminatoires sont refusées l’opinion publique.
Cependant, l’angle morte est toujours difficile à saisir. Pour faire face aux défis, l’important est d’avoir une attitude scientifique et une conscience civilisée. Pour y parvenir, il incombe à chacun et à chaque acteur du monde de jouer leur rôle, que ce soient les gouvernements, les organisations internationales, les institutions sociales et les personnalités publiques.
Celui qui connaît ne sera pas trompé. La clé pour bloquer les informations fausses et nuisibles réside dans un accès plus facile aux informations scientifiques et authentiques. En réponse au coronavirus, le gouvernement chinois fait publier les informations à haute densité et par plusieurs échelles. Ceci est dans le but de rassurer ses citoyens. En même temps, la Chine a diffusé dans un premier temps des découvertes et des analyses pour le compte de la communauté internationale. Selon l’OMS, la Chine fait toujours preuve d’ouverture et de transparence en ayant publié des informations en temps opportun, identifié rapidement le virus et partagé les séquences génétiques avec l’OMS. D’ailleurs, la Chine a pris des mesures décisives et fortes pour contrôler la propagation du virus, ce qui témoigne sa responsabilité envers la vie et la santé de son propre peuple et aussi sa responsabilité pour le monde et la civilisation humaine.
Nous avons confiance que l’être humain gagnera la bataille. « Nous devons faire un choix. Pouvons-nous travailler ensemble contre un ennemi commun et dangereux ? Ou devons-nous craindre, douter et devenir irrationnels ? » Cette question posé par Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS à la Conférence sur la sécurité de Munich, mérite la réflexion. Devant l’inconnu et la peur du virus, on a besoin de la science et de la raison. Devant la discrimination, on a besoin du respect mutuel, de l’égalité et de tout ce qui appartient à l’esprit humain. C’est aussi le sens propre de la communauté du destin commun pour l’humanité.