Le lundi 7 mai 2018, un huissier de justice débarque chez Moïse Lamine Bangoura, un jeune d’origine guinéenne résidant à Roeselare dans le nord de la Belgique à 120 kilomètres de la capitale Bruxelles.
Selon les informations recueillies par Guinéenews© auprès des parents de la victime, l’huissier de justice était venu expulser le jeune guinéen de son appartement pour non paiement des arriérés de loyer.
Accompagné par la police et un serrurier, l’huissier de justice entre dans l’appartement et c’est là que ce qui est convenu d’appeler une « bavure policière » est arrivée. Le jeune Moïse Lamine est transporté à l’hôpital et les parents qui résident à Anvers, une ville située à environ 50 kilomètres au nord de Bruxelles sont informés de la mort de leur fils au cours d’une intervention de la police chez lui. Non seulement, on mentionne sur l’acte de décès que la cause de la mort du jeune est inconnue mais on presse la famille pour enterrer leur fils en Belgique. La justice est allée même jusqu’à refuser le rapatriement du corps en Guinée.
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Depuis cette date, soit quatre mois plus tard, la famille Bangoura ne connait toujours pas les causes du décès de leur fils et dans quelles circonstances celui-ci est décédé. Ni l’avocat, ni la police, ni procureur chargé du dossier ne veut donner des informations précises à la famille. Au contraire, on fait tout pour étouffer l’affaire, car selon sa famille, c’est parce qu’il n’est pas Belge et Blanc qu’on essaye de couvrir les meurtriers de leur fils.
Dans cette vidéo, un témoignage émouvant des parents du jeune qui attendent toute la lumière sur cette mort brutale sans quoi ils ne vont jamais accepter son enterrement.
Que cachent la justice et la police belge dans cette affaire ? La question n’a toujours pas de réponse quatre mois après la mort de Moïse Lamine.