Les rumeurs couraient ces dernières 24 heures dans la capitale. En ce lundi matin, les chauffeurs de taxis et des minibus qui circulent sont rarissimes. Ils entendent protester contre la décision du gouvernement de ne pas augmenter le prix du transport en dépit de l’augmentation de l’ordre de deux mille francs guinéens de celui du litre du carburant à la pompe.
Sur l’autoroute, la circulation est fluide. Aux niveaux des arrêts de bus, on y voit des citoyens qui attendent désespérément un moyen de transport. Ceux qui sont chanceux, sont pris par des véhicules personnels. Ceux qui ont encore assez de liquidités cherchent des moto-taxis dont les prix ont grimpé ces derniers jours.
Dans le but de rassurer les citoyens, le syndicat des transports a informé les uns et les autres que les prix des tronçons ne vont pas varier suite à la récente augmentation.
Au regard du climat délétère qui prévaut ce matin, la journée d’aujourd’hui risque d’être perturbée à cause de ce manque de moyens de déplacements.
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Et pour prévenir toute éventuelle manifestation, les forces de l’ordre sont stationnées au niveau de plusieurs axes.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que la situation de l’autoroute est semblable à celle de l’axe Le prince où déjà tôt ce matin, des barrages ont été érigés par endroits.
Nous y reviendrons
