Comme prévu, le procès en flagrance du banquier et syndicaliste Abdoulaye Sow s’est ouvert ce mardi 19 juillet devant le tribunal de première instance de Kaloum. Pour l’heure, les débats sont sur la forme. L’Association des magistrats de Guinée qui s’est constitué partie civile dans ce dossier a demandé un renvoi à deux semaines le temps pour elle de réunir d’autres preuves des faits présumés » d’atteinte à la justice et outrage à magistrat en tenant des propos outrageant par paroles et écrits. » D’ici là, elle a aussi proposé que le prévenu reste en prison.
La défense d’Abdoulaye Sow a répliqué en doutant d’abord de l’existence légale de l’Association des magistrats de Guinée. Les avocats ont alors demandé que l’Association fournisse son statut et règlement intérieur. Par ailleurs, ils ont estimé que la demande de l’Association est une stratégie pour retenir leur client en prison.
Pour l’heure, l’audience est suspendue pour une heure. A la reprise, le tribunal de prononcera sur la demande de l’Association des magistrats de Guinée.