Un couple comparaît depuis le 3 décembre dernier, pour violences physiques contre l’un d’eux. Elhadj Mamadou Aliou Bah âgé de 74 ans a traduit son épouse Mamadou Binta Bah devant le tribunal de première instance de Dixinn pour agression physique et voies de fait.
Elhadj Mamadou Aliou Bah a fait savoir au tribunal que sa femme l’avait battu soulignant ne plus pouvoir vivre avec sa compagne.
« Elle m’a battu comme son enfant. monsieur le président, je ne peux plus vivre avec elle, qu’elle rentre chez ses parents et vivre la vie qu’elle souhaite là-bas », a indiqué Elhadi Mamadou Aliou Bah tout en sollicitant auprès du tribunal que son épouse soit sanctionnée à la hauteur de sa forfaiture.
La mise en cause a brillé par absence lors de la première audience.
Dans ses réquisitions, le procureur Algassimou Diallo a estimé que les faits mis à la charge de la prévenue, qui n’a pas comparu, sont établis. Il a notamment pris en compte un document médical délivré par un médecin légiste, en date du 18 septembre 2024.
C’est ainsi, qu’il a requis de retenir Madame Mamadou Binta Bah, dans les liens de la prévention pour « violences et voies de fait », faits prévus et punis par l’article 248 du code pénal. Pour la répression, le procureur a sollicité six (6) mois d’emprisonnement assorti de sursis et au paiement d’une amende d’un (1) million de francs guinéens contre la prévenue.
Dans sa décision rendue, le mardi 10 décembre 2024, le tribunal est allé dans le meme sens. Il a déclaré la prévenue, coupable de « violences et voies de fait ». Mamadou Binta Bah a donc été condamnée à six (6) mois d’emprisonnement, assorti de sursis et au paiement d’une amende d’un million de francs guinéens. Le tribunal a également reçu la constitution de partie civile d’Elhadj Mamadou Aliou Bah, dans ladite affaire.