La préfecture de Tougué était l’une des rares préfectures où la corporation des conducteurs de taxi-moto n’était pas réglementée. C’est désormais chose faite grâce à l’implication du président du syndicat des transporteurs.
Interrogé par notre rédaction, Cheick Oumar Touré, » Rambo » parle des raisons de son implication afin de rendre formelle la conduite des taxis-motos à Tougué : « au début, les gens faisaient le taxi-moto n’importe comment et je me suis rendu compte qu’il y’a beaucoup qui le faisaient dans la clandestinité. J’ai décidé donc de mettre en place un bureau du syndicat des conducteurs de taxi-moto. Avec ce bureau on a recensé certains jeunes qui sont désormais reconnus. Ils ont tous des numéros et des tenues. Présentement, ils sont une trentaine.»
Le Secrétaire général du syndicat des transporteurs n’entend pas s’arrêter au niveau de la commune. J’attends la fin de la grève pour mettre en place la même organisation au niveau de certaines sous-préfectures notamment Konah, Kollet, Koin et Tangaly, a déclaré Cheick Oumar qui estime qu’avec cette réglementation, les conflits entre passagers et conducteurs de taxi-moto, seront évités. Car chaque personne (usager et syndicat) pourra en cas de problème, précise-t-il, identifier son conducteur de moto-taxi.
Le Secrétaire général du syndicat des conducteurs reconnaît qu’il a du chemin à faire. Car, indique-t-il, les motos-taxis ne sont pas encore immatriculées.
Les citoyens apprécient le service des taxis-motos qui leur facilitent leurs déplacements même si les conducteurs, eux, regrettent la faiblesse des frais de transports payés par les usagers lorsqu’il s’agit de sortir hors de la ville.