Ce mercredi 7 novembre, des enseignants de Tougué dirigés par la section locale du SLECG (syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée) ont fait une marche pour réclamer le dégel de leur salaire et exiger le départ du directeur préfectoral de l’éducation et de l’alphabétisation (DPE-A), a-t-on constaté sur place.
Du logement du secrétaire général adjoint du SLECG où les enseignants venus de la commune et de certaines sous-préfectures s’étaient regroupés, ils se sont rendus à la DPE (direction préfectorale de l’éducation). Là, ils ont trouvé des gendarmes venus sécuriser les lieux. Après une bataille rangée entre les enseignants et les gendarmes, les manifestants plus nombreux, ont réussi à barricader les portes des locaux de la DPE avec des cadenas, avant d’écrire : « DPE zéro ton départ de Tougué ».
Ensuite, la quarantaine d’enseignants s’est transporté à la préfecture en scandant des slogans comme : « DPE zéro, nous voulons nos salaires ».
Dans son intervention, le préfet a fait comprendre aux enseignants le dégel des salaires même si cette information n’est pas encore officielle. S’agissant du départ du DPE, il leur dira que ce n’est pas lui qui l’a muté à Tougué et par conséquent, il ne peut le faire partir.
Il faut noter qu’hormis la portière de la terrasse accédant au second bâtiment de la DPE et des traces de coups de pierres sur les portes du premier bâtiment, aucune casse n’a été enregistrée. Et, aucun manifestant n’a voulu se prêter à notre rédaction.
Au moment de la manifestation, le DPE était en tournée dans les sous-préfectures pour s’enquérir du fonctionnement des écoles.
Lors de l’entretien, le préfet a demandé aux enseignants manifestants de rédiger leurs points de réclamations et les lui déposer afin de les examiner.
Au moment nous quittions les lieux (13h45) une réunion était projetée entre la mairie et les représentants du SLECG à Tougué.