Site icon Guinéenews©

Thianguel Bori/Lélouma : un enfant bastonné par son père succombe à ses blessures

Des enfants continuent encore à subir de nos jours des violences. A Thianguel Bori, une localité située à environ 65 kilomètres du centre-ville de Lélouma, le dernier cas remonte en ce début de semaine. Il s’agit d’un enfant âgé d’environ six ans qui a succombé de ses blessures dans la nuit du mardi à mercredi à l’hôpital régional de Labé après avoir été sévèrement battu par son père, a appris Guineenews des sources concordantes.

Interpellé par rapport à cette triste réalité, le maire de Thianguel Bori, Mouctar Sentou Bah raconte les circonstances dans lesquelles, il a appris cette nouvelle : « j’ai été appelé avant-hier (Lundi, ndlr) par le chef du centre de santé d’ici pour que j’aille voir un cas qu’il venait de recevoir. Lorsque je suis venu, j’ai trouvé l’enfant couché sur un lit de soin.  Il présentait des signes de brûlures au niveau de sa main droite. Surtout au niveau des doigts. Ils m’ont appris que c’est son père qui l’aurait brûlé parce qu’il avait joué avec le feu.

 

 Et selon les constats, l’enfant aurait été aussi battu et son corps présentait une forte dose de tétanos. Le ventre de l’enfant était aussi ballonné« .

Avant d’enchaîner : » (…), sur ce, il a été décidé d’évacuer l’enfant à Labé avec la complicité de ceux de l’action sociale et de l’enfance qui avaient pris l’engagement d’assister l’enfant. Mais très malheureusement l’enfant est décédé la nuit dernière. C’est un enfant de près de dix ans. (…). L’enfant est de Kamaya relevant du district de Kimbely« , déplore Mouctar Sentou Bah.

Sur la même lancée, le commandant Bassia Leno de la gendarmerie nationale de Thianguel Bori, joint au téléphone renchérit : « effectivement, j’ai été informé qu’un enfant a été bastonné et brûlé par son père. Avec mon équipe, nous avons réussi à mettre main sur l’intéressé. Le monsieur répond au nom de Mamadou Baïlo Bah âgé d’environ 35 ans. C’est un citoyen résident à Kamaya dans la sous-préfecture de Thianguel Bori. »

Quitter la version mobile