Site icon Guinéenews©

Tentative de déstabilisation de la Guinée: les révélations du Gouvernement libérien

Le Gouvernement du Libéria annonce le recrutement présumé en cours d’anciens combattants pour des activités subversives en Guinée voisine. Le Gouvernement affirme que ses révélations sont basées sur des renseignements fournis par les autorités guinéennes et l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL).
Le ministre libérien de l’Information, Jerolinmek Matthew Piah, a fait cette révélation lors d’une conférence de presse à Monrovia.
Le ministre Piah affirme que le recrutement présumé vise les Libériens, en particulier les anciens combattants, pour ce qu’il qualifie d’« action subversive en Guinée ».
Il n’a pas précisé où se déroule le prétendu recrutement, mais il raconte que, grâce à l’aide d’INTERPOL, le Gouvernement libérien a arrêté deux ressortissants guinéens, Ibrahim Khalil Cherif et Zayzay Fassou Touré. Cherif étant le financier du recrutement.
Le ministre Piah et porte parole du Gouvernement libérien révèle que les deux suspects ont été remis aux autorités guinéennes.
« Nous savons très bien ce que signifie la guerre et nous ne sommes pas déterminés à y retourner. Nous continuerons à renforcer notre démocratie et à œuvrer pour consolider la paix dans notre sous-région », souligne-t-il.
Il réaffirme également l’engagement du gouvernement à maintenir l’état de droit et à protéger la vie et les biens des citoyens, y compris ses relations diplomatiques avec la Guinée voisine.
« Pas un seul pouce du territoire libérien ne sera utilisé à des fins de subversion, ni dans aucun autre pays », promet Piah.
Il révèle qu’une enquête conjointe sur les individus impliqués dans la situation est en cours et qu’ils rechercheront des preuves sans aucune malveillance mais dans l’intérêt national suprême du pays.
La semaine dernière, l’ancien conseiller de la Cour suprême Kabineh Ja’neh, également avocat de Ibrahima Khalil Cherif, a accusé de hauts responsables libériens, notamment l’inspecteur général de police Gregory Coleman et le général Augustine Fayiah, d’être impliqués dans la disparition de Cherif.
Quitter la version mobile