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Syligate : ces importantes précisions du président de la Commission d’Ethique

La sanction prise contre le Vice-président de la Fédération guinéenne de football, Amadou Diaby, a suffisamment été débattue par les animateurs de l’émission Les Grandes Gueules ce mercredi 4 septembre 2019. Alors que certaines personnes y voient un acharnement contre le mis en cause, les journalistes de la radio Espace FM ont jugé utile d’avoir la réaction du président de la commission d’éthique de la Féguifoot.

Au bout de la ligne, Amadou Tham Camara a indiqué que la commission qu’il préside a travaillé d’arrache-pied pour asseoir sa conviction, notamment sur un certain nombre de preuves sonores, de traces financières, mais aussi d’échanges d’e-mails.

« A partir de tous ces éléments, la commission a pu assoir sa conviction. Et tous les sons ont été écoutés par des témoins qui ont effectivement attesté qu’il s’agit bien de la même personne. Donc, sur la base de notre intime conviction, la décision a été prise », a expliqué le président de la Commission d’Ethique de la Fédé, tout en rappelant les attributions de l’organe qu’il préside:

« Nous, nous sommes une commission d’éthique. Nous nous occupons simplement des cas de violation du Code d’éthique. Pour le cas d’espèce, il s’agit d’un cas de corruption. Donc, nous nous occupons de sanctions contre ces genres d’infractions », a-t-il poursuivi.

Alors qu’on attendait de confronter Amadou Diaby à Paul Put qui l’accuse de lui verser les 10% de son salaire Paul Put, le sélectionneur déchu du Syli national est sorti du pays sans laisser de traces. Interpellé donc sur la question, l’invité des Grandes Gueules a répondu en ces termes:

« Personne ne sait comment il a pu sortir d’ici. Parce que nous, on nous avait dit que Paul Put n’avait pas de documents de voyage. Donc, on s’attendait à une confrontation qu’on avait déjà programmée. Et on a été informé, comme tout le monde, que Paul Put n’est plus ici ».

Au sujet du délit retenu à sa charge, Paul Put écarte le concept corruption et se déclare victime de rackets de la part d’Amadou Diaby. Une terminologie qui n’a pas de sens dans ce cas de figure, comme l’a précisé le président de la Commission d’Ethique entre ces lignes.

« La Commission a retenu la qualification juridique de corruption. Parce que nous avons estimé qu’il a subi avant de coopérer pour qu’on puisse parler de racket. Car, le racket est une extorsion de fonds contre son gré. Alors que pour le cas d’espèce, il a bien coopéré. C’était savamment monté. L’argent partait jusqu’en Côte d’Ivoire et revenait. Il était au cœur de la chose et il a coopéré. Donc, la corruption a retenu corruption et non racket », a enseigné M. Camara.

S’agissant de preuves accablantes de tout ce qui a été porté contre Amadou Diaby, le président de la Commission d’Ethique a coupé court. « Permettez-moi d’abord de vous dire que la commission ne peut pas mettre les preuves à la disposition du public pour la simple raison que nous sommes astreints à une certaine confidentialité », a-t-il conclu avant d’ajouter que toutes les preuves sont venues de la même personne et que Paul Put, avant même de rencontrer les membres de la Commission d’Ethique, avait déjà donné des audio à la presse. « Donc, il est tout à fait loisible encore à d’autres personnes », a déclaré Amadou Tham Camara.

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