Symboliquement, « ça coïncidera à la date d’anniversaire du référendum du 22 mars 2020, qui a consacré le tripatouillage de la constitution », précise notre source. Et de rappeler que le FNDC a profité de « la trêve observée » pour mener des réformes stratégiques en son sein.
A propos des nouvelles orientations, notre interlocuteur confie que sans renoncer au combat contre le troisième mandat, le FNDC intègre les préoccupations d’ordre social. Entre autres, « le mouvement redevient purement social. Sans partis politiques à l’intérieur », explique-t-il. Précisant que ce n’est pas une cassure entre la société civile et les formations politiques membres, mais une sorte de consensus longuement négocié entre les deux camps.
Parmi les arguments développés par l’aile de la société civile pour réussir à convaincre les politiques, c’est le fait que « les problèmes qui assaillent les Guinéens actuellement sont d’ordre social pour la plupart », explique-t-il. Enumérant en guise d’exemple, la cherté de vie, les casses actuelles dans les opérations de déguerpissement des emprises des voies publiques en cours.
Par ailleurs, notre source précise que la situation des détenus politiques restent également une priorité.