Plusieurs activistes de la société civile bénéficiant du soutien du Programme d’appui de la société civile (PASOC) se retrouvent pendant trois jours pour faire la capitalisation de leurs actions. Ouverts ce jeudi 19 avril, les travaux de cette rencontre vont prendre fin le 21 avril prochain. Pendant ces trois jours, les participants se pencheront notamment sur leurs domaines d’intervention, les acquis majeurs du PASOC, les bonnes pratiques, les leçons apprises.
« Avec l’achèvement imminent du programme, il a été jugé nécessaire de tenir cet atelier de capitalisation des acquis. Il s’agit de réunir les bénéficiaires et les partenaires de l’appui technique et financier du programme. L’idée est de passer en revue les différentes expériences et projets subventionnés en prenant en compte les principes alternatifs et les secteurs d’activités soutenus dans les différentes régions naturelles de la Guinée et dans la zone spéciale de Conakry », a fait savoir Ababacar N’Diaye, régisseur et chef d’équipe du PASOC.
Plus loin, il a expliqué le rôle de sa structure : « L’objectif du PASOC est d’appuyer une meilleure participation de la société civile guinéenne dans l’espace public, en particulier, ses efforts en matière de consolidation de l’Etat de droit, de gouvernance et du respect des droits de l’homme. »
Dans son intervention, Gerardus GIELEN, chef de la délégation de l’Union européenne en Guinée, a parlé de certains sujets à débattre pendant ces trois jours : « Vous allez débattre des résultats, des points forts et des faiblesses du PASOC et formuler des recommandations pour continuer à développer la société civile guinéenne dans les meilleures conditions et dans l’optique du développement de la Guinée. »
Cinq ans après, M. Cole estime que les résultats attendus ont été atteints : « Force est de reconnaitre que les objectifs visés et les résultats attendus sont vraiment atteints, correspondant aux différentes activités mises en œuvre avec l’appui de l’unité de gestion du programme. […] D’une manière plus globale, l’objectif principal de repositionnement de la société civile guinéenne à travers le renforcement de ses capacités est très perceptible, parce que les dissensions qui s’amplifiaient entre les grandes organisations de la société civile guinéenne ont fait progressivement place à des cadres de concertation et de dialogue. »