En effet, il est mis en œuvre par Expertise France sur financement de l’Agence Française de Développement (AFD), à hauteur de 10 millions d’euros (2023-2027).
Dans son discours de bienvenue, Dr Mamady Kankou Camara, chef section santé de la reproduction des adolescents et jeunes au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, a rappelé que ce projet cible en particulier les jeunes et adolescents âgés de 10 à 24 ans scolarisés et non-scolarisés, dans la région de Boké.
Poursuivant, il a indiqué que ce projet se décline en trois composantes : « La promotion de la demande en matière de DSSR/PF des Jeunes Adolescents; Le renforcement de l’offre de services de soins SSR/PF; L’amélioration de la gouvernance et du cadre institutionnel en matière de DSSR « .
Dans la même logique, il a déclaré que neuf résultats sont attendus, dont celui de l’amélioration de l’offre de soins par la mise à disposition de nouvelles infrastructures prenant en compte le volet genre dans la conception, et proposant des services SSR/PF/VBG fonctionnels.
Dans son intervention de circonstance, le directeur pays Expertise France, Nicolas Huet a affirmé que le projet permettra d’améliorer les connaissances, les compétences des communautés et des populations cibles à travers la mise en place d’activités spécifiques de sensibilisation et de prévention à plusieurs niveaux (scolaire, périscolaire et communautaire).
Plus loin, il a souligné qu’il s’agit d’élargir et améliorer la qualité de l’offre de services en santé sexuelle et réproductive pour les jeunes et adolescents, que ce soit dans les structures sanitaires mais, également dans les infirmeries scolaires et dans les centres de jeunes.
Pour sa part, la représentante de l’AFD à cette cérémonie, Fatoumata Binta Diallo a fait comprendre qu’il s’agit aujourd’hui de valider une composante très importante du projet qui est, a-t-elle dit, l’aboutissement d’un travail de longue haleine. « L’AFD se tient aux côtés de ses partenaires pour continuer à les appuyer à tous les niveaux (…) », a-t-elle promis.
Dans son allocution de lancement des travaux de validation, la représentante de la secrétaire générale du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Khaité Sall, Fatima Djenè Kaba, directrice nationale de la santé familiale et de la nutrition, a précisé que c’est un projet mis en place pour rétablir l’équité dans la région de Boké.
« L’autre aspect est l’intérêt que le département de la Santé porte sur la santé sexuelle et réproductive des adolescents et des jeunes qui constituent une des priorités pour notre pays (…) », a-t-elle insisté avant saluer vivement la participation des ONG dans ce projet.