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Rapport des assises nationales : le vice-président de l’Ufdg réagit sur la réduction du nombre des partis politiques

Le rapport des assises nationales « Journées nationales de vérité et de pardon » a été remis au président de la transition guinéenne, colonel Mamadi Doumbouya. Un rapport qui comporte 45 recommandations parmi lesquelles figure la réduction du nombre des partis politiques.  Le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ne passe pas par le dos de la cuillère pour exprimer son désaccord.
Si certains points des recommandations faites par la commission des assises nationales ne posent pas de soucis au vice-président de l’ufdg comme la prise en charge des victimes des violences pendant les manifestations, l’apport de l’aide psychologique et matérielles, par contre d’autres, à ses yeux  « n’ont pas de sens ».
Pour Dr Fodé Oussou Fofana, cette recommandation « n’a pas lieu d’être ». Il « pense qu’il faudra demander à ceux qui ont proposé la réduction du nombre des partis politiques. Leur demander les bonnes raisons pour lesquelles on doit réduire le nombre de partis politiques et quels sont les critères. A mon humble avis, c’est une question qui n’a pas de sens. C’est tellement illogique qu’on a pas besoin d’un débat. Honnêtement, je suis bien curieux de demander à la commission de réconciliation de me dire les critères pour réduire le nombre des partis politiques ».
Poursuivant, le vice-président de l’Ufdg n’hésite pas à dénoncer l’existence des « partis politiques par le nom ».
« Il y a des partis politiques aujourd’hui qui n’existent que par le nom. Il y a des partis qui sont d’accord sur tout ce que le CNRD dit. Certains n’ont que leur agrément, qui n’ont pas de siège et n’ont participé à aucune élection et qui disent parti est égal à parti. Donc, pour nous, il faut faire en sorte que les critères à remplir pour créer un parti politique. Maintenant, si des individus se lèvent pour dire qu’il faut réduire le nombre, il faut leur demander les bonnes raisons ».

Pour rappel, c’est un rapport qui est le fruit de la commission de réconciliation dirigée par l’archevêque de Conakry Mgr Vincent Koulibaly et le Grand imam de Conakry, Elhadj Mamadou Saliou Camara.

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