Le ministre Gassama Diaby est sur la sellette depuis sa dernière sortie médiatique d’il y a une semaine.
En effet, des caciques du régime ourdissent un plan pour évincer le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, depuis qu’il a qualifié d’ « anti constitutionnelle et de recul de la démocratie en Guinée » la décision du ministre de l’administration du territoire Général Bourema Condé interdisant toute manifestation.
Des réunions secrètes ont été tenues, selon nos sources, qui auraient adopté la stratégie de financer des groupes de jeunes militants du RPG pour qu’ils manifestent contre le ministre Gassama et éventuellement demander au Président Alpha Condé de le limoger et le sortir définitivement de son gouvernement.
Le lynchage qui a débuté sur les réseaux sociaux devient de plus en plus virulent : on reproche à Gassama « son manque de solidarité gouvernementale, sa complicité avec les ennemis du pouvoir ». Ceux qui soutiennent ce projet de manifestation et de marche contre le ministre Gassama pour qu’il soit viré du gouvernement sont allés jusqu’à dire que si le ministre Gassama reste dans le gouvernement, eux , ils vont quitter le parti, selon des sources proches du parti présidentiel.
Nous avons tenté de joindre le ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté pour sa réaction, sans succès. Néanmoins, ce n’est pas la première fois que le reproche de manque de solidarité a été fait au ministre Gassama. Il avait toujours dit en réponse à ces reproches que : « il ne peut pas y avoir de solidarité gouvernementale quand la décision prise ou le fait produit est illégal ».
En attendant de connaître la suite, il serait curieux de savoir comment la manifestation pour le départ de Gassama pourrait être acceptée au moment où toutes les autres manifestations sont interdites.