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Protection, préservation et conservation de la Biodiversité : WCS relâche un babouin de Guinée dans le Parc National du Haut Niger

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Dans le cadre de la protection, la préservation et la conservation de la Biodiversité, Winning Consortium Simandou, en partenariat avec la Direction Nationale des Eaux et Forêts, la Société Minière de Boké et Guinée Application de la Loi Faunique, a relâché ce dimanche, 29 janvier 2024 un babouin de Guinée dans la zone intégralement protégée du parc national du haut Niger, située à 90 km de la ville de Faranah. Partiellement protégé par la SITES, cet animal a été capturé par les citoyens de Boké et Winning Consortium Simandou l’a retiré des mains de cette communauté de Boké pour le mettre dans son habitat forestier aux abords du fleuve Niger. En compagnie des conservateurs de la nature et des médias locaux, l’Officier de la Biodiversité de Winning Consortium Simandou s’est rendu à Sômôrôya pour relâcher ce babouin. Très assoiffé, dès que l’animal a été relâché, il a tout d’abord bu une grande quantité d’eau du fleuve Niger avant de s’évader dans la nature en grimpant les arbres comme si c’était son habitat de Boké.

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Interrogé, l’officier de la biodiversité de Winning Consortium Simandou, Adama Keita, revient sur le mobile de relâche de cet animal : « Nous, en tant que Winning Consortium Simandou et Société Manière

de  Boké, à cause de l’humanisme, on a pris un babouin qu’on appelle papio-papio. On l’a envoyé au niveau du parc national du haut Niger. Étant une espèce partiellement protégée, donc, on veut montrer à l’opinion nationale et internationale que Consortium Winning Simandou, ce c’est pas seulement dans le domaine de la construction de chemin de fer ou l’exploitation de gisement minier, mais montrer aussi, que nous contribuons à la protection de la biodiversité. Donc, cette action humanitaire, toutes espèces animales capturées au niveau de notre chantier, on fait recours à la direction nationale de l’environnement et à la brigade anti criminalité flores et floristiques, ensemble, pour qu’on puisse venir relâcher l’animal dans son habitat naturel.

Sur les circonstances de sa capture, il précise : « on a pris cet animal avec la communauté de Boké, juste par humanisme, parce qu’on a vu que l’animal est partiellement protégé par la SITES, donc vouloir le laisser dans les mains de la communauté, ils vont le tuer et puis par ignorance l’animal sera mangé. C’est raison pour laquelle on a pris l’animal et mettre les moyens à la disposition de la Brigade anti criminalité, ensemble pour qu’on puisse venir lâcher l’animal dans son habitat forestier.

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L’officier de biodiversité lance un message fort aux citoyens de Faranah : «  je lance un appel à toutes les sections (Environnement) de Faranah et dire à la communauté de Faranah de faire tout possible de ne pas capturer, tuer ni manger ces animaux de brousse. Ce sont des espèces partiellement protégées et d’autres sont intégralement protégées. Et, ils n’ont qu’à toujours faire recours aux Eaux et Forêts à la direction préfectorale de l’environnement. »

Faut-il souligner que le babouin de Guinée, Papio-papio, vit dans la savane africaine. Il passe la plupart de son temps, au sol. Il peut parcourir jusqu’à 8 km sur quatre pattes et ne grimpe dans les grands arbres, que pour dormir.

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Les babouins de Guinée passent la nuit en troupes de 40 à 100 individus, à l’abri des prédateurs, dans les arbres ou sur un promontoire rocheux. La journée, ils se divisent en petits groupes (harem) et descendent au sol chercher la nourriture. Ils se nourrissent volontiers dans les champs et sont souvent chassés ou empoisonnés par les cultivateurs.

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