« C’est le moment pour que tous les hauts cadres se déterminent. On ne peut pas avoir un pied dedans et un pied dehors. Un pied dehors, un pied dedans, c’est dehors ».
En marge de l’assemblée générale hebdomadaire du RPG arc-en-ciel, tenue le 8 juin au siège du parti à Gbessia, le ministre des Sports et membre du bureau politique du RPG Arc-en-ciel, a invité les hauts
cadres du gouvernement à se déterminer par rapport au projet d’une nouvelle constitution.
À lire aussi
D’entrée, Bantama Sow a magnifié le nouvel allié du RPG, Aboubacar Sylla. « Aujourd’hui est un grand jour qui a vu notre frère, notre ami venir au RPG pour faire une déclaration. Monsieur le ministre d’Etat, si vous avez suivi les médias depuis quelques jours, il y a une liste qui circule sur laquelle sont mentionnés les noms de 20 personnes. Je suis sûr que la semaine prochaine, votre nom figurera en tête de la prochaine liste. Mais monsieur le ministre d’Etat, c’est le moment pour que tous les hauts cadres se déterminent. On ne peut pas avoir un pied dedans et un pied dehors. Un pied dehors, un pied dedans, c’est dehors », a martelé le bouillant ministre des Sports.
Pour corroborer ses propos, Bantama Sow est revenu sur la déclaration faite par le Premier ministre à l’occasion de son premier anniversaire à la tête de la Primature. « Le Premier ministre Dr. Ibrahima Kassory Fofana a réservé un double oui à la nouvelle constitution en tant que citoyen et chef du gouvernement. Et nous souhaiterions que les jours à venir, tout ceux qui occupent des postes importants doivent clarifier leur position en soutenant le projet de nouvelle constitution ou plier leurs bagages pour partir. Parce que demain, ce sont eux qui diront, ils m’ont forcé, moi je ne voulais pas », a martelé le ministre.
S’adressant au ministre de la Sécurité qui a aussi pris part à l’assemblée hebdomadaire ordinaire du parti de ce samedi 8 juin, Bantama Sow lui a demandé de mettre un terme à la récréation. Pour
lui, ‘’une bande de farfelues ne peut pas se retrouver pour salir des hauts cadres de l’Etat. Le front de je ne sais quoi, qui n’est pas reconnu au ministère de l’Administration du Territoire, ne peut pas
empêcher le peuple de Guinée de se prononcer. Monsieur le ministre, des individus se retrouvent dans les quartiers, dans les communes, dans les préfectures pour élire un front de je ne sais quoi, il faut les traquer jusque dans leur dernier retranchement. Il y a des critères pour créer des mouvements mais quand des gens se retrouvent pour déstabiliser le pays, Monsieur le ministre, refusons que ces gens déstabilisent ce pays», a lancé Bantama Sow.