Alors que les parties civiles ont demandé plus de 20 milliards de franc guinéen pour la réparation des préjudices, le représentant du ministère public a demandé de requalifier les faits de » participation délictueuse à un attroupement interdit » en » provocation directe à un attroupement armé » et de retenir les prévenus dans les liens de la culpabilité. Il a aussi demandé de les déclarer coupables des faits de complicité de coups et blessures, mais aussi de complicité de destruction des biens publics et privés.
Pour la répression, il a demandé de les condamner, chacun, à deux ans d’emprisonnement assortis de sursis et au paiement de deux millions de francs d’amende.
La décision du tribunal est attendue le 13 juin prochain.