Problématique de l’emploi : Lansana Béa lance les travaux de formation de 3 000 étudiants en fin de cycle 

Le lancement de ces séries de formation a été fait à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia en présence des cadres de l’université, des étudiants, des responsables des départements de l’Enseignement, de l’Enseignement technique, entre autres.  L’Université de Sonfonia va fournir 200 étudiants dans le cadre de cette formation. Cette institution d’enseignement supérieur va déployer cette année sur le marché de l’emploi, 11 mille diplômés. Donc cette formation est un ouf de soulagement pour les responsables de ladite institution.

« Je vous informe qu’on aura 11 mille étudiants cette année sur le marché de l’emploi. Alors, on se pose la question de savoir quel sera l’avenir de ces 11 mille sortants de l’université de Sonfonia. Ce que nous faisons ici c’est de donner les théoriques. Si le ministère vient en appoint pour nous accompagner à donner des formations beaucoup plus techniques, c’est un grand soulagement pour nous », a indiqué Sory Sidibé, Secrétaire général de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia.

Ibrahima Kourouma, assistant technique de l’emploi des jeunes a, quant à lui, expliqué, ce à quoi va consister ce projet : « Le Projet d’assistance technique à l’emploi des jeunes (PATEJ) qui  est mis en œuvre par l’Unité de coordination et d’exécution de projets (UCEP) et le PNUD et financé par la Banque africaine de développement (BAD) a pour objectif principal d’améliorer l’emploi et l’employabilité des jeunes. C’est  un projet structuré en 3 composantes. La première est une composante supra structurelle qui va corriger, élaborer la politique nationale de l’emploi des jeunes. La 2^e composante est celle de l’employabilité. Quand on a mis les politiques en place, en second lieu on travaille sur l’employabilité des jeunes, c’est-à-dire les outiller à  affronter le marché du travail. L’un de ces outils, c’est ce que nous avons commencé avec cette série de formations. La 3^e composante comprendra l’élaboration des documents de mise en œuvre du projet comprenant un plan de passation des marchés, un plan de communication, un manuel de suivi évaluation et un appui à l’UCEP. »

Pour le ministre de la Jeunesse et des Sports, Lansana Béa Diallo, il faut donner des outils aux jeunes sortants de l’université les techniques pour s’auto employer : « L’enjeu de ce projet c’est de donner une perspective d’avenir à nos jeunes. C’est vrai que c’est bien d’étudier, mais quand on finit nos études on a ces difficultés de voir quelle direction on va prendre. Donc l’objectif de cette formation c’est de donner des outils à la plupart des jeunes dans plusieurs techniques qui sont notamment la possibilité d’être autonome, la capacité de se dire que je peux créer moi-même mon propre emploi plutôt que de se dire je vais chercher de l’emploi. Ce sont ces différents-là qui vont être  mis à dispositions de nos jeunes à travers notamment les partenariats qui ont été mis en place pour accompagner 3 000 jeunes. »

Le PATEJ, financé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD)  à hauteur d’environ deux millions de dollars hors taxe et hors douane, a une durée de deux ans. Il permettra au Gouvernement guinéen de soutenir le processus d’élaboration de la Politique Nationale de l’Emploi des Jeunes, de doter notre système éducatif d’un programme de formation en technique de transformation agroalimentaire et formation des formateurs, mais aussi de former une cohorte de 200 jeunes cadres en gestion de projets de développement.

En outre, il est prévu l’élaboration d’une base de données sur les micros petites et moyennes entreprises et la formation de 3000 jeunes étudiants les thématiques mentionnées ci-dessus, objet de la présente cérémonie.

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