Le vol est devenu un phénomène récurrent dans notre société. Par jour, près d’une dizaine de cas comparaissent devant les juridictions compétentes du pays. Sans compter ceux qui disparaissent encore dans la nature. Pour freiner ce fléau qui gangrène la société, le ministère public a requis ce lundi 27 juin au TPI de Kaloum, 2 ans d’emprisonnement ferme contre Ibrahima Sory Camara, poursuivi pour soustraction frauduleuse d’une imprimante à l’ambassade du Maroc où il était employé.
Revenant sur les faits, le représentant du ministère public relate que « c’était le 20 mai 2022 aux environs de 17 heures, que ledit employé s’est introduit dans la salle informatique de l’ambassade du Maroc et soustrait une imprimante. Découvert par l’un de ses collègues alors qu’il sortait, Ibrahima Sory camara s’attaque violemment à ce dernier en infligeant des coups et blessures à ce dernier. Ce qui occasionne un attroupement qui aurait permis au prévenu de s’éclipser et disparaître dans la foule. Après une recherche vaine par les témoins, peu de temps après Ibrahima Sory camara a été découvert par les autorités compétentes avec le truchement de sa grande soeur Nkonia Camara« .
Pour le procureur, les faits commis par le prévenu tel que relatés, « trouvent leur explication dans les dispositions de l’article 373 du code pénal« . Il requiert donc, « de reconnaître Ibrahima Sory Camara suffisamment coupable du délit de vol. Pour la répression, lui condamné à 2ans d’emprisonnement ferme et au paiement d’un million de GNF comme amande « .
Ainsi, le représentant du ministère public estime quand le faisant, « les individus comme Ibrahima Sory Camara qui comparaissent devant le tribunal, seront dissuadé quand ils seront tentés d’agir de la sorte. Mais aussi aider le prévenu a se recadrer étant donné qu’il n’est pas à son premier cas de vol ».
Contrairement aux réquisitions, après avoir reconnu Ibrahima Sory coupable des faits, le juge correctionnel le condamne à 3 ans d’emprisonnement assortis de sursis et à une amande de 300 mille GNF. Et réserve ainsi les intérêts de la partie civile absente à la procédure.