Un corps a été retrouvé le lundi 30 septembre dans la trappe du train d’atterrissage d’un avion de la Royal Air Maroc (RAM) qui effectuait un vol entre Conakry et Casablanca.
Selon une déclaration de la compagnie marocaine publiée sur son compte tweeter, ‘’l’individu aurait enfreint les règles de sécurité’’ de l’aéroport de Conakry : « visiblement, l’homme d’origine subsaharienne, avait accédé à la piste de l’aéroport de Conakry en enfreignant les règles de sécurité en vigueur, avant de se dissimuler dans la trappe du train d’atterrissage de l’avion. Il est décédé dès le décollage de l’avion. »
Pour déterminer la date du décès de l’individu, il faut l’autopsie du corps. C’est ce que la Guinée n’a pas obtenu à date de la Royal Air Maroc. « On a demandé à la RAM de nous envoyer l’autopsie pour savoir quand est-ce qu’il est mort. On a envoyé des enquêteurs à Casablanca avec des enquêteurs du Maroc afin de s’assurer de la vérité des informations. Nous avons demandé des informations à la police marocaine, mais jusqu’à présent on n’a pas de suite. Nous leur avons demandé de l’itinéraire de l’avion pendant toute la semaine. Rien ! Conakry-Casa c’est 4 heures de vol. Et si le mort date de 2 à 3 jours, c’est qu’il n’est pas monté à partir de l’aéroport de Conakry », a précisé le DGA de la SOGEAC.
A date, selon la direction de l’aéroport de Conakry, aucune famille guinéenne n’a réclamé le corps comme étant un de ses membres.