Sur place, tous les grands centres commerciaux sont ouverts. L’intérieur du marché est plein comme un œuf. Les femmes vendeuses continuent à vaguer à leurs occupations habituelles. La gare routière bondée de passagers et automobilistes, fonctionne comme les jours ordianires. Les jeunes conducteurs de mototaxi sont présents à tous les carrefours. Ce qui rend même la circulation des véhicules et des personnes très difficile.
C’est le même constat au marché «Avaria» où les femmes ont occupé même la chaussée. «Nous ne sommes pas politiciennes. La politique et le commerce ne peuvent pas aller ensemble», a laissé entendre une femme commerçante. «C’est quand on a l’argent qu’on se lance dans la politique», renchérit sa copine.
Il faut par ailleurs préciser que la consigne des opposants appelant les citoyens de Conakry à observer une journée « ville morte » ce mercredi n’est pas tombée dans de bonnes oreilles. Ils continuent de vaguer à leurs occupation habituelles.