A l’initiative du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), le mot d’ordre de grève appelant les enseignants à bouder les salles classes a été suivi par la majorité des enseignants de N’Zérékoré, a constaté sur place notre correspondant dans la matinée de ce jeudi 9 janvier 2020.
Dans ces les établissements visités, les chefs n’ont pas accepté de communiquer sur le nombre d’enseignants présents ayant entrainé l’absence des cours dans lesdits établissements.
Interrogé par notre rédaction, Michel Kolié, enseignant gréviste de son état, précise : « vous savez comme toujours, la première journée d’une grève n’est souvent pas facile. Car, les avis sont partagés entre peur et hésitation. Chacun veut jouer à la prudence. Je soutiens l’action du Secrétaire général du Slecg Aboubacar Soumah. Sa revendication est dans l’intérêt de tous les enseignants. Donc, il faut que nous suivions son mot d’ordre. C’est lui seul en ce moment qui peut changer les conditions de vie des enseignants ».
S’expriment au sujet de cette grève, Mamady Traoré, enseignant non gréviste, dira : « vous savez que Soumah est un membre du FNDC. Sinon avec les acquis des grèves passées, il n’est pas opportun d’aller en grève en ce moment. Mais lorsqu’on n’a pas la bonne volonté, on pause de tel acte. Moi je suis là parce-que je ne me sens pas concerné par cet appel à la grève du Slecg ».