L’école normale des instituteurs de la Guinée forestière, devait servir de cadre pour la tenue d’une formation de trois semaines, au compte du projet de » formation des formateurs en langue française dans le programme d’appui à la maîtrise et à la diffusion de la langue française en Guinée », a-t-on constaté sur place.
Initié depuis décembre 2020, à la suite d’un test organisé par l’ambassade de la France en Guinée, en collaboration avec le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA), ainsi que l’Enseignement technique et professionnel. A l’issue de ce test, une série de formations avait commencé.
Mais sauf que cette fois-ci, les bénéficiaires sont catégoriques sur leur prise en charge. Qui selon les enseignants n’ont jamais été respectés, alors que le projet prenait tout en charge. Mais fort malheureusement, selon eux, les départements auraient déjà reçu l’argent mais refuseraient de les prendre en charge.
Sékouba Loua, porte-parole des enseignants frondeurs précise au micro de notre reporter: « nous les 30 enseignants, nous sommes dans la posture de ne pas suivre cette formation, à cause de la non prise en charge par nos différents départements de tout ce qui est lié à nos primes. Notamment, le transport, l’hébergement et les frais des séjours. Alors que dans les clauses du projet, les différents départements ministériels en charge du système éducatif avaient déjà reçu les montants dans les comptes, à travers l’ambassade de France. Nous sommes vraiment étonnés de voir que ces engagements ne sont pas respectés. Malgré la bonne volonté affichée par l’ambassade de France en Guinée, dans le cadre du renforcement des capacités des formateurs en français. Qui à terme, pour les formateurs que nous sommes, devrions démultiplier aux autres enseignants de la région », a-t-il déploré.
Pour l’heure, malgré toutes nos tentatives, aucune autorité éducative de la région n’a accepté de répondre à notre sollicitation.