Dans le cadre de la finalisation du processus de création du cadre de dialogue permanent entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs, le ministre de l’Admininistration du territoire et de la Décentralisation a initié une série de rencontres avec les acteurs politiques depuis hier.
L’idée, selon Mory Condé, est d’avoir l’avis des acteurs politiques sur le type et la forme du cadre de dialogue qu’ils souhaitent voir mis en place. Ce mardi 15 mars 2022, il a reçu cinq coalitions politiques comme ce fut le cas hier lundi également où il en a reçu plusieurs.
« Ce matin aussi, nous avons reçu d’autres coalitions qui ont donné leur position par rapport à ce cadre de dialogue. Le processus continue dans la journée de demain mercredi où nous allons recevoir six coalitions. Sur la base de cela, nous allons tirer des conclusions de l’ensemble de ce que souhaite la classe politique. Et à partir du jeudi, nous allons commencer à recevoir les autres acteurs des forces vives de la nation, notamment les plateformes de la Société civile, les centrales syndicales, les confessions religieuses et les organes de presse », a-t-il expliqué.
A la suite de ce processus, le ministre et son Cabinet entendent tirer des conclusions par catégorie qui seront transmises à l’ensemble des acteurs qui ont été préalablement consultés. Pour lui, cela facilitera le travail de finalisation du document de création du cadre de dialogue qui sera soumis à Monsieur le président de la République pour un décret de création du cadre de dialogue.
Reconnaissant que les acteurs politiques constituent une partie intégrante de la nation guinéenne, le ministre Mory Condé a déclaré se devoir l’obligation de les consulter et prendre leurs avis en fonction des intérêts.
« Ceux qui sont en coalition ont les mêmes intérêts. Alors, c’est tout à fait légitime pour nous de les consulter par coalition afin d’avoir leurs avis. C’est important, parce que le transition, quoique l’on dise, est politique. Et ce sont ces acteurs politiques qui seront appelés à être candidats aux élections. Donc, c’est tout à fait normal qu’on ait l’avis de l’ensemble des acteurs. Au lendemain du 5 septembre, le peuple de Guinée a conféré au CNRD une légitimité à travers la liesse populaire. Nous nous devons aussi d’être inclusifs dans tout ce que nous faisons », a justifié le ministre de l’Admininistration du territoire.