Avec le recul, on peut dire que ce Mondial de Russie n’allait pas bien pour les favoris sur papier. D’abord, c’est la Suède qui barre la route de la Russie à l’Italie pour soulager à moitié l’Allemagne. On dit à moitié, à cause de la Corée du sud, qui l’avait offerte sur un plateau d’argent et sous un soleil de plomb des Etats-Unis, en 1994, à la Belgique. La Manschaft n’avait pas tort. Et quand l’Allemagne fut éliminée, beaucoup d’autres se sont réjouis, pas pour longtemps, ce fut au tour d’autres de trinquer: l’Argentine et le Portugal avaient des rivalités entre Messi et Ronaldo, l’Espagne également dans la tourmente s’est fait sortir par la Russie, un tocard, du moins, supposée comme tel.
A partir de cette victoire retentissante, la Russie s’est vue « plumifère » pour voler haut et tenir tête à la Croatie, à la France et, à la Belgique ou le Brésil … Elle ne se satisferait plus d’être à ce niveau, d’autant que la Croatie aussi a subi les mêmes épreuves de tirs au but.
Si les quarts de finale pouvaient être projetés comme suit : France-Uruguay, Russie-Croatie, Suède-Brésil et Belgique-Angleterre, on pourrait voir les demi-finales se disputer entre France-Russie et Brésil-Belgique, et le cas échéant, la finale entre la France et la Belgique sera une autre affiche alléchante, dont l’issue sera difficile à cerner, en tenant compte des aléas d’une compétition aussi disputée comme ce Mondial de Russie, mais la France est bien en vue, vu qu’elle a un effectif qui comporte beaucoup plus de joueurs que la Belgique qui ont le sens du but.
D’ici-là, il faudrait surveiller particulièrement un certain Brésil-Suède et les retrouvailles Belgique-Angleterre, les deux qui se sont ménagés lors de la dernière explication des matches de poule, comme la France et le Danemark.
Dans cette hécatombe des champions, le titre sera à qui aura la vie dure, car il faut absolument compter avec les cartons et les blessures.
Et si la France, vingt ans après… ?