Entièrement dédié aux tous petits, ce mois de juin est une occasion en or pour regarder dans le rétroviseur quant aux violences, exploitations et toute sorte de maltraitance exercé sur les enfants dans le monde en général et la Guinée en particulier. Dans la région administrative de Labé, les chiffres recueillis par la rédaction locale de votre quotidien électronique Guinéenews font froid au dos.
Pour ce qui est de la préfecture du Mali, Baldé Mamadou Mouminy soutient : « à Mali nous avons 5 cas de viol qui ont été évacué par les services sanitaires et qui ont bénéficié de l’assistance psycho-sociale et judiciaire. Toujours, Mali nous avons 8 cas de maltraitance qui ont été transféré dans les structures sanitaires. Nous avons toujours à Mali 16 enfants en situation de mobilité qu’on a pris dans les frontières et qu’on a essayé de réinsérer en famille » ajoute-t-il.
Les préfectures de Koubia et Tougué n’ont pas été en reste. Le directeur régional de l’action sociale, promotion féminine et enfance Labé est au rapport : « maintenant pour Koubia aussi nous avons 10 cas de viol, 15 cas de mariage précoce, 16 cas de mobilité et 20 cas de maltraitance enregistrés en 2018 là. Pour Tougué, nous avons 5 cas de viols, 4 cas de mariage précoce et 3 cas de maltraitance » affirme Baldé Mamadou Mouminy.
Force est de reconnaitre que même ces chiffres ne reflètent pas la réalité sur le terrain car pour qui connaît, sur 10 cas de viol ou de maltraitance, seulement deux à trois sont exposés à la place publique. Le reste est socialement géré entre les familles. Un phénomène qui contribue à multiplier ces violences sur les mineurs au foutah djallon.