Les autorités guinéennes en charge des Affaires étrangères travaillent pour améliorer la situation des Guinéenns et Guinéennes vivant à l’étranger. Cependant, il reste encore du chemin à parcourir. La situation des ressortissants guinéenns en Belgique en est une parfaite illustration. Depuis plusieurs mois, ils sont menacés d’expulsion pour défaut de papier.
Accusés de « séjour illégal » sur le territoire belge, certains d’entre eux seraient détenus dans des centres à Vottem (un village belge situé à Liège). Ils pourraient être expulsés ce mois-ci si rien n’est fait pour eux. Depuis son centre de détention, un des ressortissants guinéenns à écrit à Guineenews pour solliciter l’aide des autorités guinéennes.
« Je vous écris pour vous informer que la Belgique veut belle et bien nous expulser ce mois-ci. Nous sommes détenus dans les centres fermés depuis des mois. Une délégation guinéenne était venue nous identifier au centre fermé de Votem en mai ou juin 2024. Même l’ambassadrice était là-bas. Eux qui disent qu’ils n’ont pas délivré des laissez-passer, pourquoi sont-ils venus jusque dans les centres pour nous identifier ? Parmi tous les pays, seule la Guinée a envoyé une délégation pour identifier ces ressortissans dans les centres fermés en présence de l’ambassadrice. Les organisations qui nous aident ici, affirment qu’ils ont été payées, corrompues pour nous donner des laissez-passer. Je vous écris depuis le centre fermé de Vottem à Liège. Je suis enfermé ça fait 10 mois. Aidez-nous s’il-vous-plaît ! »