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Marche du jeudi à Conakry: l’UFR fait un clin d’œil à l’opposition républicaine

Longtemps restée à l’écart des manifestations de rue depuis 5 ans environ, l’Union des forces républicaines (Ufr) voudrait-elle renouer avec les séries de manifestations souvent organisées par ses pairs de l’opposition républicaine ?

La réponse est pour le moment négative. Toutefois, le parti de Sidya Touré reste solidaire des organisateurs de la marche annoncée pour le jeudi prochain à Conakry. L’annonce a été faite ce samedi 14 juillet 2018 par le président de la Jeunesse républicaine.

A propos, l’honorable Saïkou Yaya Barry dit qu’à l’Ufr, ils ont appris qu’il y a des partis politiques qui doivent manifester le jeudi. «Nous sommes de cœur avec eux dans ce cadre-là. Parce que nous avons été tous victimes de la même chose. Et c’est de notre pays qu’il s’agit. Il faudrait que les gens se lèvent» ; lance le parlementaire qui s’exprimait devant une foule de militants au siège du parti à Matam.

A ce jour, l’Union des forces républicaines est engagée dans une profonde restructuration de ses instances. Une restructuration qui, selon le député, demande à ce que les responsables soient plus aguerris, déterminés, combattifs pour ne pas que de telles choses nous arrivent désormais. C’est pourquoi nous voulons changer, a-t-il justifié cette démarche.

«Nous voulons restructurer et emmener des responsables capables de se battre. Parce que l’UFR, je l’ai dit et le répète, c’est le baromètre de la politique en Guinée. Nous sommes la boussole de la politique en Guinée», dira-t-il.

Au sortir d’une plénière jeudi dernier, les responsables des partis politiques membres de l’opposition républicaine ont annoncé leur mouvement de protestation pour le jeudi 19 suivant.

Par cette marche qu’ils souhaitent pacifique, les opposants au régime Condé entendent protester contre la non-application de l’Accord politique du 12 octobre 2016 et des recommandations formulées dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre survenue le 2 avril dernier entre le chef de file de l’opposition et le président de la République.

Dans ledit communiqué, il était demandé à l’Assemblée nationale d’adopter la loi sur la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avant la fin de la session des lois, d’auditer et d’assainir le fichier électoral avant les prochaines élections législatives et de mettre en place une commission d’assistance financière pour les victimes des répressions sanglantes lors des manifestations politiques de l’opposition.

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