« Le Chef de l’État a porté sa communication sur le projet Simandou notamment, l’élaboration d’un programme de développement stratégique le long du corridor de Simandou 2040. Dans ce cadre, il a rappelé que ne nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour faire avancer notre pays et préparer notre avenir et l’avenir des futures générations. Pour le Chef de l’État, Simandou est le projet de l’espoir et la prospérité qui va contribuer à améliorer considérablement le bien-être de la population de façon très claire, il a affirmé avec détermination que les intérêts de la Guinée ne seront pas bâclés. C’est pourquoi, il fait personnellement un suivi rigoureux du projet Simandou (…). Le Président de la République a évoqué le besoin d’avoir un réel programme de développement au tour du corridor de Simandou. Entre autres, la création de nouvelles villes, de nouvelles routes, de nouveaux projets agricoles, de nouvelles zones économiques spéciales dans le strict respect des standards internationaux pour garantir notre avenir et celui de la future génération de la Guinée », a-t-il dit en présence des ministres.
Mamadi Doumbouya sur le projet Simandou : « Les intérêts de la Guinée ne seront pas bâclés »
En Conseil des ministres le jeudi 30 mai 2024 au palais Mohamed V de Conakry, le président de la transition s’est prononcé sur le projet Simandou. Le Général Mamadi Doumbouya a exprimé clairement son ambition vis-à-vis de ce gigantesque projet minier situé dans le sud de la Guinée en région forestière. Il a déclaré que ce projet constitue « l’espoir et la prospérité » pour sortir la Guinée de la pauvreté tout en précisant que l’intérêt de la Guinée sera mis en avant.
Pour réussir ce défi, le président du CNRD a « demandé au Comité stratégique de Simandou avec l’accompagnement de tous les membres du gouvernement, d’élaborer un programme de développement socioéconomique hautement stratégique de Simandou 2040. Ce programme doit être indépendant d’une personne, d’un président, d’un ministre », a-t-il précisé dans le compte rendu du conseil des ministres.