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Makanera, Sékouba Konaté,  Nouhou Thiam, ces noms qui reviennent dans les exposés de Marcel

Rejetant toute implication dans le massacre du 28 septembre 2009, le colonel Marcel Guilavogui continue de dire qu’il est victime d’un règlement de compte. Selon lui, c’est le mouvement de revendication des recrus de Kaléa –  ils manifestaient pour leur enrôlement dans l’armée –  qui a servi de prétexte à son arrestation, le 31 mars 2010. Marcel  ne comprend pas qu’il soit arrêté pour un tel motif alors qu’il n’est ni instructeur, ni celui qui était chargé du recrutement des éléments de Kaléa. Il persiste à dire qu’il est arrêté tout simplement parce qu’il est le neveu de l’ancien Président Moussa Dadis Camara. « Nous avons tous vu ici le Général Sékouba Konaté insulter Dadis sur les ondes. Et moi, en tant que neveu de Dadis, pourquoi ne pas me trimbaler », a-t-il dit en répondant à une question des avocats de la défense.

Plus loin, avec l’aide de ses avocats, Marcel dira que l’absence des proches de Sékouba Konaté sur le banc des accusés est une preuve du règlement de compte dont il est victime. Les autres autorités militaires qui auraient contribué à son arrestation sont le défunt général Nouhou Thiam – ex-chef d’état-major de l’armée pendant la transition – et l’ancien haut commandant de la gendarmerie, général Ibrahima Baldé.

Makanéra et son ex-épouse Emilie  

En 2014, après quatre ans de prison, Marcel Guilavogui dit qu’il avait bénéficié d’une liberté qui n’a duré qu’une semaine. Et à la base de cette libération éphémère, l’ancien ministre de la Communication Makanéra Kaké. « En 2014, je suis tombé malade et j’ai passé trois (3) mois alité à l’hôpital Donka suite aux tortures que j’ai subies au PM3 après mon arrestation. C’est l’ancien ministre d’Alpha Condé, Makanéra Kaké, et son épouse Emilie Koïvogui qui est une parente qui devraient m’aider à recouvrer ma liberté. Et pour cela, ma maison devrait être vendue à 440 millions de francs guinéens – le prix de sa libération. J’ai été libéré, mais on m’a dit de ne pas sortir de Conakry. Un matin, ma sœur (l’ex-épouse de Makanéra) m’a invité à aller manger chez lui pour me retourner chez moi. Alors que j’étais dans la Cour, Makanéra a reçu un coup de fil et est venu me dire de me retourner à la Maison centrale… Ma libération n’a duré qu’une semaine », a-t-il dit.

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