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Madina : même avec l’assaut final du FNDC, les marchands sont là

L’assaut final lancé ce jeudi par le FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) contre le projet de réforme constitutionnel porté par le pouvoir d’Alpha Condé a paralysé les activités socioéconomiques à Conakry. A Madina, plus grand centre commercial de Conakry et du pays, le commerce est aujourd’hui tenu par quelques marchands et autres détaillants. De l’esplanade du stade 28 Septembre jusqu’au cœur du marché, les boutiques et magasins ouverts se comptent sur les doigts d’une main.

Cependant, des marchands de vêtements et parures, d’appareils électroniques ou électroménagers… sont là comme lors des précédentes journées de manif du FNDC. Un contraste avec l’image de Madina du 14 octobre 2019, jour de la première grande manif du FDNC contre la révision constitutionnelle et « le projet de troisième mandat d’Alpha Condé ». Ce jour, Madina ressemblait à une ville abandonnée. Boutiques, magasins et boutiques étaient restés fermés toute la journée. Même les marchands n’étaient pas là.

Malgré l’opposition du FNDC à une nouvelle constitution – qui entrainerait, selon elle, un troisième mandat pour le Président Alpha Condé –, le scrutin du référendum constitutionnel est prévu ce 1er mars 2020. Un spectre de violences électorales plane donc sur Conakry et le reste du pays. Le chef d’État-major de l’armée de terre a appelé à la mobilisation de toutes les unités de cette composante des Forces armées de Guinée. Une décision condamnée par les ONG de défense des droits humains.

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