Le commissariat de police de la sous-préfecture de Bofossou, située dans la préfecture de Macenta a été le théâtre d’un crime hors du commun dans la matinée de ce lundi. Avec la mort d’une femme dont l’identité n’a pas été révélée, qui souffrait semble-t-il d’une dépression mentale, et qui aurait été égorgé dans l’enceinte même du commissariat de Bofossou.
Joint par notre reporter, M. Onivogui, un citoyen de Bofossou précise « cette femme avec son mari sont venus d’un petit village non loin de Bofossou. Et cela faisait suite à des agitations de la femme ces derniers temps. Et finalement le mari a décidé de l’envoyer à Bofossou pour être sous le contrôle de la police, dans la journée du dimanche. Mais après une journée passée au salon du commissariat vers la soirée, le mari a sollicité rentrer avec sa femme. Mais malheureusement les agents du commissariat n’ont pas accédé à cette sollicitation. Donc le mari a préféré passer la nuit avec sa femme sur la natte au salon du commissariat. Le matin le mari est parti acheter le petit déjeuner, laissant la femme dans le sommeil. Fort malheureusement à son retour, il trouve que sa femme a été égorgée et le couteau est déposé auprès du corps. C’est ainsi que les autorités ont été informées et que l’agent qui était de garde a été arrêté et transféré à Macenta », dira notre interlocuteur.
Malgré toutes nos tentatives, le sous-préfet et le Maire de la commune rurale de Bofossou, ont refusé de parler sur ce crime hors du commun.
A noter que ces derniers temps, la région forestière est en proie à des crimes très horribles, dont la plupart ne sont jamais élucidés. A rappeler que, dans la soirée du lundi selon nos sources le corps de la femme, a été remis aux parents pour son enterrement.
En attendant de voir clair dans cette situation, les enquêtes se poursuivent comme toujours.