Lutte contre l’insécurité : un dangereux gang mis aux arrêts avec des armes de guerre ( police)
Sekou Sanoh
Le directeur général de la police nationale a procédé ce vendredi 23 décembre à la présentation de trois individus à la presse à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Ils sont accusés «de détention illégale d’armes de guerre, association des malfaiteurs et vol à main armée».
D’après le Contrôleur général Abdoulaye Sampil, c’est le fruit d’une une opération dénommée ‘’ tranquillité dans la cité’’ lancée depuis le mois d’octobre 2022. Il s’inscrit dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens. «C’est en appui au plan opérationnel global de la sécurisation de grand Conakry. C’est ainsi dans la nuit du 19 décembre 2022 au quartier Maboya dans la commune urbaine de Dubréka, trois individus ont été interpellés par la Brigade Anticriminalité (BAC) en possession des armes de guerre entre autres, un PMAK et un TT30 et des munitions», a-t-il cité. Avant d’annoncer qu’ils seront conduits aujourd’hui même devant le Tribunal de Première Instance (TPI) compétent.
Interrogé, le cerveau de l’opération Djibril Keita, ancien élément de l’Association Sportive des Forces Armées de Guinée (ASFAG) a plaidé coupable avant de se confondre en excuse. «Je reconnais les faits. J’ai été arrêté le lundi dernier à 21 heures après avoir braqué un motard à Dubréka. C’est ma première opération, je suis un ancien élément d’ASFAG. C’est moi qui ai obligé mes acolytes à me suivre, je précise qu’ils ne sont pas des habitués des faits. Les armes m’appartiennent, je les ai eues lors de ma formation au camp Kaléa dans les années 2009. Comme je ne travaille pas, c’est pour cela que je me suis mis dans cette situation, je demande pardon», a-t-il plaidé.