Dans un Tweet ce vendredi 21 octobre, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme Alphonse Charles Wright, a martelé son engagement et sa détermination dans la lutte contre le détournement et la corruption en Guinée.
« Aucun détournement ne sera toléré, aucune corruption ne sera passée sous silence lorsqu’elle est établie. La politique pénale du gouvernement n’épargnera personne et ne protégera personne conformément à la vision du président de la transition, chef de l’Etat », a menacé Alphonse Charles Wright. Cette volonté affichée à travers ces quelques lignes a suscité un grand intérêt chez les internautes. Certains se réjouissent de cette annonce sous réserve. Alors que d’autres expriment d’autres attentes de la justice.
-Reine des Andals : « nous voulons y croire. Mais comment évaluer un enrichissement illicite dont les sources sont le détournement, la corruption si nous ne savons pas ce que détiennent à la base ceux qui gouvernent ?
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La lutte doit se mener à tous les étages. Il leur faudra déclarer leurs biens et la traçabilité qui va avec. «
-Bernard Loua : « l’une des méthodes efficaces pour lutter contre la corruption serait de permettre aux ONG, organisations de presse, les associations et autres entités légales de se constituer partie civile à travers un projet de lois. Cela pourrait faciliter le travail de la CRIEF et la justice qui jugera utile au regard de la pertinence des preuves qui seront en leur possession de recevoir ou pas la requête. En cas de recevabilité, si la partie civile remporte le procès que 15 ou 20% du montant reviennent à la partie civile. J’estime que c’est en ces méthodes que nous pourrions éradiquer la corruption.’’
-Bérétékè, quant à lui, s’interroge en ces termes : « où nous en sommes avec les poursuites pour stellionat annoncé en grande pompe ? «
Tout en appréciant sa démarche, Fofana Sékou préfère interpeller le Garde des Sceaux sur les conditions carcérales : » à quand la fermeture de ses mouroirs du temps colonial pour des prisons modernes ? Ce sont des Guinéens qui croupissent dans ses mouroirs. »