En marge de la présentation du projet de Loi de finances initiale 2021 ce 25 novembre au parlement, le ministre du Budget, Ismaël Dioubaté a présenté la politique budgétaire du gouvernement pour l’exercice 2021.
« La structure budgétaire 2021 est sous-tendue par les indicateurs et agrégats macroéconomiques suivant : taux de croissance : 5,5% du PIB ; taux d’inflation : -8% ; taux de pression fiscale : 13%, réserve de la BECRG à plus de 3 mois de couverture d’importations ; taux de change : 9.996,8 GNF le dollar », a indiqué le ministre Ismael Dioubaté avant d’ajouter que les objectifs de la politique budgétaire, qui sont identiques à ceux de la politique monétaire, visent un déficit budgétaire de -2,3% du PIB et un solde budgétaire de base de 0,5% du PIB.
« Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement entend renforcer les efforts de mobilisation de recettes supplémentaires et éliminer progressivement les exonérations fiscales », a-t-il fait savoir.
Plus loin, Ismaël Dioubaté affirme qu’en 2021, les recettes totales se chiffrent à 23,300,3 milliards GNF, soit 14% du PIB, alors que les dépenses totales sont 27 mille 627,7 milliards GNF, soit 16,5% du PIB, dont 8 mille 222 milliards en dépenses d’investissements, soit 5% du PIB. Le solde de base est de 867 milliards GNF, soit 0,5% du PIB.
« Le déficit budgétaire qui en résulte s’établit à 4 mille 228 milliards GNF et sera couvert par des ressources de financement à hauteur de 7 mille 476 milliards GNF et des charges de financement à hauteur de 3 mille 248 milliards GNF », a-t-il précisé.