L’ONG Aide aux Enfants Déshérités (AIED) a organisé une conférence de presse ce samedi à son siège à Hamdallaye (Conakry) pour célébrer le mémorial de son fondateur, Ibrahima Saikou Diallo, plus connu sous le nom « CIA », décédé le 17 janvier dernier.
Mamadou Mouctar Baldé, le nouveau président de l’AIED, a ouvert la cérémonie en exprimant sa gratitude : « C’est avec une profonde gratitude envers Allah le Très Haut que nous nous réunissons aujourd’hui pour célébrer le mémorial du fondateur de notre ONG, feu Ibrahima Saikou Diallo, qui a dédié sa vie à l’aide aux enfants déshérités de Guinée. Quatre mois après sa disparition, nous observons un moment de réflexion, de reconnaissance et de renouvellement de notre engagement envers une cause qui transcende les frontières et les différences, celle de l’avenir de nos enfants. »
Durant son allocution, Mouctar Baldé a mis en lumière les réalisations de l’ONG, soulignant les progrès accomplis depuis ses modestes débuts. Parmi les réalisations les plus marquantes, il a mentionné la scolarisation réussie de trente-neuf enfants, offrant à ces derniers une éducation qui ouvre des portes vers un avenir prometteur. « Leur succès témoigne de la puissance de l’éducation pour transformer des vies et des communautés entières », a-t-il ajouté.
L’AIED ne se limite pas à l’éducation formelle. L’ONG a également mis en place des programmes de formation professionnelle dans divers domaines tels que la tapisserie, la vitrerie, la mécanique, et la couture. À ce jour, dix-huit jeunes ont terminé leurs formations professionnelles et doivent recevoir leurs certificats, tandis que dix autres sont en cours de formation. Ces initiatives visent à fournir aux jeunes des compétences précieuses pour trouver un emploi stable et contribuer positivement à la société.
L’ONG se distingue également par son travail auprès des enfants des rues. Mouctar Baldé a annoncé que l’AIED a accueilli et pris en charge une cinquantaine d’enfants, dont huit nouveau-nés recueillis dans la rue. « Ces enfants, souvent abandonnés et négligés, ont trouvé chez nous un refuge, un foyer, et une famille. Nous nous efforçons chaque jour de leur offrir non seulement des soins matériels et émotionnels, mais aussi l’amour et l’attention dont ils ont désespérément besoin », a-t-il affirmé. Grâce à ces efforts, a-t-il ajouté, dix enfants ont pu retourner volontairement dans leurs familles biologiques.
Le président de l’AIED a tenu à remercier les partenaires, les donateurs et les bénévoles dont le soutien est indispensable au fonctionnement de l’ONG : « Leur générosité et leur dévouement sont le cœur et l’âme de notre organisation, et nous leur sommes profondément reconnaissants. »
Il a ensuite annoncé les projets à venir, notamment l’initiation à la lecture du saint Coran pour vingt-huit enfants et un grand sacrifice en mémoire des disparus depuis la création de l’ONG en 2015. « Alors que nous nous souvenons aujourd’hui de notre fondateur et de sa vision inspirante, je vous invite à nous rejoindre dans notre engagement continu envers les enfants déshérités de Guinée. Ensemble, nous pouvons changer des vies, transformer des communautés et bâtir un avenir meilleur pour tous », a-t-il conclu.
La célébration du mémorial d’Ibrahima Saikou Diallo a été un moment poignant de reconnaissance et d’engagement renouvelé envers une cause noble, réaffirmant la mission de l’AIED de transformer des vies et des communautés à travers l’éducation et l’autonomisation des enfants et des jeunes déshérités.