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Lola : plus de 2000 hectares de riz et 2498 hectares de maïs cultivés cette année, dans la préfecture

Au cours de la campagne agricole 2024-2025, la production de riz et de maïs dans la préfecture de Lola a connu une nette hausse cette année, avec 2000 hectares de riz et 2498 hectares de maïs, par rapport à l’année précédente pendant laquelle on avait enregistré les chiffres de 1750 hectares de riz et 2398 hectares de maïs.

La croissance des terres agricoles serait due à l’arrivée, de plus en plus, d’agriculteurs venant des autres régions du pays et à l’arrivée d’équipements agricoles dans la préfecture. De nombreux particuliers possèdent aujourd’hui des machines agricoles.

La Direction préfectorale de l’agriculture et de l’élevage possède aussi des engins. Selon Moussa 1 Camara, directeur préfectoral de l’agriculture, « l’année précédente, il y avait 1750 hectares pour le riz, tandis que cette année, nous sommes à environ 2000 hectares. Cela est dû à la nouvelle politique mise en place par l’État guinéen en faveur des agriculteurs. Avec la disponibilité des intrants agricoles, les machines poussent beaucoup de gens, à faire des champs. Actuellement, en plus des machines agricoles, il y a plus de six machines moissonneuses-batteuses à Lola », a-t-il dit.
Il ajoute, qu’en plus du riz,  » Lola, jadis connu pour sa production de maïs, continue sa marche en avant. Avec 2498 hectares de maïs, la campagne est annoncée concluante. Aujourd’hui, les premiers champs sont en maturité depuis juin. Cela veut dire qu’actuellement, il y a des nouveaux maïs au marché. C’est les deux cultures qui occupent la première place dans la production agricole à Lola. Le manioc vient aussitôt après. Ce tubercule occupe aussi une place de choix dans l’agriculture locale. Sa consommation est en nette progression. Encore, il y a le gingembre dont la production est estimée à plusieurs centaines de tonnes. Cette année, depuis le mois de mars, il pleut ici ».

Parlant de la pluie, monsieur Camara déclare : « la pluie ne cesse de tomber. Cette année, nous avons aussi l’igname. Il y a de très grands champs d’igname. La production est très appréciable. Même moi, j’ai 7000 buttes d’ignames dans mon champ. Nous avons vu des champs, vraiment, c’est extraordinaire. La culture d’ignames va connaître encore une augmentation et pourrait concurrencer avec les autres régions.
Nous pouvons dire que l’agriculture progresse dans les différents secteurs. Nous allons vers l’augmentation de la production. Déjà, si l’igname donne ici par rapport aux autres préfectures, les gens vont venir investir là-dedans », a-t-il dit.

Sur le même volet de production agricole, ajoute-t-il, « le maraîchage, comme la culture de la pastèque, l’aubergine, la tomate, le piment est en nette progression. En toute saison, vous pouvez trouver ces produits en quantité. Je me félicite de ce progrès croissant », a-t-il conclu.

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