Le chef d’unité préfectoral de la brigade spécialisée dans la lutte contre la criminalité floristique et faunique de Lola a partagé son opinion sur la situation actuelle du service et les problèmes auxquels il est confronté, notamment les menaces présentes par les contrevenants.
Pour le lieutenant Saran Diakite : « Nous sommes là pour la protection des forêts. Dans la forêt, nous avons beaucoup de travail à faire et nous faisons beaucoup de travail. Mais jusqu’à présent, les gens demandent : qu’est-ce qu’on ne doit pas faire et qu’est-ce qu’on doit faire ? Pour faciliter ce travail, les chefs doivent nous aider à avoir un moyen de déplacement pour mieux faire ce travail.
Pour aller sensibiliser les communautés pour dire ceux qu’ils doivent faire pour protéger l’environnement. Et éviter ceux qu’ils ne doivent pas faire pour détruire l’environnement. Si on multiplie ce genre de mission de sensibilisation dans les villages, il vont comprendre le danger et on peut avancer. Nous n’avons pas de moyens pour exercer mieux nos activités de répression sur le crime faunistique et floristique. Vous ne pouvez pas prendre des papiers pour aller donner aux villageois qu’il y a ça.
Il faut montrer ce que la destruction des forêts pourrait causer à la nature et à eux. La sensibilisation se fait, mais là où ça doit arriver, ça n’arrive pas dans ces zones. Si on regroupe les gens pour faire la sensibilisation dans les sous-préfectures, on ne sait pas si ce sont eux qui ne transmettent pas le message à la population.»
En poursuivant son allocution, lieutenant Saran diakite dit ceci « le deuxième problème avant d’interdire quelque chose, il faut expliquer ceux qu’ils ne doivent pas faire. Le troisième problème, c’est le manque de moyens pour exercer notre mission comme l’État veut. Sinon, chaque semaine ou chaque mois, on doit se déplacer. »
Parlant des menaces Saran diakite précise : «si on va dans certains villages, on te menace de mort. Si vous ne quittez pas ici, nous allons vous empoisonner ou vous tuer, c’est la terre de nos ancêtres et de nos pères. Tout ce qu’on doit expliquer, ils ne vont pas comprendre. C’est la Loi qui doit arrêter ces personnes c’est la première difficulté. Une personne qui considère une forêt qu’elle peut exercer toutes les activités. Cette personne ne veut rien attendre. S’il n’y a pas de sanctions, beaucoup ne comprennent pas.»
Selon lui, «la destruction de la forêt cause d’énormes conséquences sur la population. L’intérêt d’une seule ne peut pas causer d’énormes dégâts.»
Parlant des conséquences, il dira : «il y a la sécheresse, le manque d’eau, les maladies, les inondations. C’est la fin qui est la plus grave parce que le temps de la culture va passer à cause du manque de pluie, créant d’énormes conséquences négatives aux paysans. »