En marge de l’installation du président de la chambre de commerce, industrie et artisanat de Lola, le président de la confédération des acheteurs de café et de cacao est revenu sur le problème de qualité des produits guinéens, dont les produits du label guinéen souffrent sur le marché mondial.
Pour le président de la chambre régionale de commerce, d’industrie et de l’artisanat Makan Camara »le premier travail des acheteurs des produits est de s’enregistrer. À partir des installations des bureaux, aucun acheteur ne peut acheter le café ou cacao sans être enregistré au niveau de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Lola. Il y aura un changement en ce qui concerne l’achat des produits », a-t-il indiqué.
Puis d’ajouter: « si on regarde les pays voisins, d’Abidjan jusqu’à la frontière, c’est une chaîne, mais contrairement à chez nous, ce ne sont pas les mêmes cheminements. Cela doit cesser. L’ordre sera donné à la chambre de commerce de mettre de l’ordre pour organiser le travail de la commercialisation des produits café et cacao », a promis Makan Camara.
Parlant de la relance de la filière, le président de la confédération des acheteurs de café et de cacao de la Guinée forestière, Sory Keita affirme quant à lui que »le bureau a été mis en place de 2019 ici à Lola. Ça a été relancé lors de la campagne 2020-2021 à Labé. »
Pour Sory Keita, le plus grand problème reste la qualité de nos produits. Aussi bien le café que le cacao guinéens.
»On était à Labé, le ministre a dit qu’un Guinéen a envoyé 100 tonnes de café au Maroc. Le partenaire Morocain a envoyé du café à l’usine. Mais les 100 tonnes de café envoyées, il n’a trouvé que 60 tonnes de café, et le reste des 40 tonnes était composé de coke de café et de cailloux. La plainte est arrivée jusqu’au ministère du Commerce. Lors d’une mission du ministre au Maroc, il est parti trouver les 100 tonnes de café au grand complet au magasin. Le partenaire Maroc a dit qu’on a signé un contrat de 100 tonnes, »j’ai usiné les 100 tonnes ce sont seulement 60 tonnes qui ont été bonnes et le reste des 40 tonnes n’était pas de bonne qualité, a-il déploré. »
»On était à Labé, le ministre a dit qu’un Guinéen a envoyé 100 tonnes de café au Maroc. Le partenaire Morocain a envoyé du café à l’usine. Mais les 100 tonnes de café envoyées, il n’a trouvé que 60 tonnes de café, et le reste des 40 tonnes était composé de coke de café et de cailloux. La plainte est arrivée jusqu’au ministère du Commerce. Lors d’une mission du ministre au Maroc, il est parti trouver les 100 tonnes de café au grand complet au magasin. Le partenaire Maroc a dit qu’on a signé un contrat de 100 tonnes, »j’ai usiné les 100 tonnes ce sont seulement 60 tonnes qui ont été bonnes et le reste des 40 tonnes n’était pas de bonne qualité, a-il déploré. »
De telles pratiques doivent cesser, ont promis les responsables de la chambre régionale de commerce.