Une jeune femme âgée de plus de 25 ans, venue de la sous-préfecture de Koyama, dans la préfecture de Macenta, se dit très préoccupée par le sort des triplés auxquels elle vient de donner naissance par césarienne à l’hôpital préfectoral de Lola. Il s’agit d’un garçon et de deux filles.
Cette femme du nom de Pauline Konan, native de Koyama, serait sans moyens. Son mari, un diplômé sans emploi, se trouverait dans une mine du côté de Mandiana en Haute Guinée.
Interrogée par notre reporter, elle dit remercier Dieu qui lui a donné ces trois enfants à la fois. « Je viens de Koyama, dans la préfecture de Macenta. J’ai quitté mon village, lorsque j’ai été informée que j’étais enceinte de triplés. Après l’échographie, pour que je puisse accoucher dans de meilleures conditions, j’ai souhaité venir à l’hôpital préfectoral de Lola. Les gens m’ont dit de venir à Lola, auprès d’un parent. Comme je n’ai rien, je suis venue à Lola. C’est après la consultation à Koyama que je suis venue à N’Zérékoré pour faire l’échographie. C’est là-bas, ils ont confirmé. Étant une femme enceinte, sans moyen financier, je faisais mes consultations à Lola, sans problème majeur, étant hébergée par un parent. Les médecins de la maternité m’ont beaucoup aidée dans cette situation. Ils m’ont considérée comme leur fille. Comme il n’y a rien avec nous, le père de ses enfants est à Mandiana, dans la mine.
Il n’a rien, c’est un diplômé sans emploi, sans aucune prise en charge de l’Etat. Je ne sais comment j’allais être », explique notre interlocutrice.
Il n’a rien, c’est un diplômé sans emploi, sans aucune prise en charge de l’Etat. Je ne sais comment j’allais être », explique notre interlocutrice.
Elle dit s’en être tirée grâce au médecin-chef de la maternité, le docteur Mohamed Bamba. « Depuis mon arrivée à Lola, au 7è mois de ma grossesse, j’ai été prise en charge. Ce que l’hôpital préfectoral m’a fait, c’est la première fois que je suis prise en charge.
Je faisais des échographies chaque trois semaines, mais le médecin de la maternité n’a rien demandé comme l’argent.
Je demande l’aide au président colonel Mamadi Doumbouya, à sa femme ainsi qu’à la ministre de la Promotion féminine et de l’enfance de bien vouloir m’aider. C’est Dieu qui m’a donné ces enfants, je ne peux pas refuser à cause de la pauvreté. Mais c’est l’étape la plus difficile qui commence pour moi. Moi seule, je ne peux pas tout faire à cause de mes revenus », a-t-elle imploré.